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Par la fourmi le 22 Mai 2023 à 20:52
Vingt-deux jours sans donner de mes nouvelles ! 22 jours sans lire mes blogs préférés. Mais pas 22 jours à ne rien faire.
J'ai failli nommer cet article "Pour Aline". Aline est une copine qui s'étonne du décalage énorme entre son jardin et le mien, alors que seuls quelques kilomètres ou 9 minutes nous séparent. Chez elle, tout est en fleurs mais chez moi c'est un camaïeu de verts. Aussitôt après notre échange de cet après-midi, j'ai fait un mini-reportage sur l'avancement de la végétation, ou plutôt du retard par rapport à tous les autre jardins. Il faut apprendre la patience quand on jardine en montagne !
Voilà une vue d'ensemble :
Il y aura bientôt un fouillis de pavots, lupins et ancolies mais, pour le moment il faut se contenter de deux vieilles tulipes que le froid printanier conserve bien.
Deux autres tulipes et mon plus beau pied d'aubriète.
Et encore trois tulipes accompagnées de deux pots qui ont hiverné dans la vallée.
Le plus beau de mon muguet qui sera à point le 1er juin, comme d'habitude.
Dans l'escalier, il y aura bientôt les fleurs de centhrantus ruber (appelé communément valériane, ou lilas d'Espagne).
Le viburnum va se couvrir de grosses boules blanches.
A part ça, j'ai beaucoup de choses à vous raconter. Entre ce que je n'ai pas osé exprimer (car trop politique) et mes souvenirs de voyage en Touraine, il faut que je trie. Il faut aussi que je lise les blogs des copinettes. Dans l'immédiat, j'achète des plantes pour égayer mon été : les jardins de l'Indre-et-Loire m'ont donné des envies...
Nous avons passé une super semaine avec quatre copains, et le temps nous a bien aidés : du froid, mais pas de pluie, alors que chez nous ça ressemblait à l'hiver.
Je vous dis à bientôt.
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Par la fourmi le 5 Novembre 2022 à 23:10
L'été devrait finir complètement et l'hiver devrait arriver, c'est du moins ce que souhaitent les professionnels du ski. Pourtant, bien qu'ils espèrent ouvrir la station le 03 décembre, le beau temps joue les prolongations. Hier, c'était temps pourri, pluie et neige mêlées, mais dès ce matin le beau temps est revenu.
Je vous fais le film des trois derniers jours.
Jeudi 3 novembre : Il fait encore assez doux, et il reste quelques couleurs au jardin .
La seule anémone du Japon blanche, alors que les rose * (roses) sont fanées depuis longtemps. Pourquoi est-elle aussi tardive ? Pourquoi est-elle presque naine ?
L'ibéris a attendu novembre pour fleurir.
L'Ours a ramassé de beaux cèpes, et deux d'entre eux ont de drôles de pieds. Terre trop sèche ?
Hier 4 novembre : temps pourri comme on en voit rarement : pluie continuelle mêlée à de la neige fondue. Je n'ai que le plafond de la véranda à vous montrer :
Et un peu la montagne en face pendant une mini éclaircie :
Samedi 5 novembre :
* J'ai écrit, en m'appliquant bien, ROSE sans s. Eh oui, j'ai appris assez récemment que si les couleurs s'accordent, celles qui ont le nom d'une chose sont invariables : marron, turquoise, orange par exemple. Et violette alors ? On dit bien violet, non ? Ah le français ! ! !
** je viens de chercher une règle simple, et je suis tombée sur cet article. Il faut un s à roses.
Mais que c'est compliqué. C'est vraiment désespérant
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Par la fourmi le 20 Octobre 2022 à 06:51
Bonjour tout le monde,
il y a longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelles : je suis très occupée et j'engrange plein de souvenirs. On va commencer par le jardin.
Ça y est : le vert est remplacé par tous les tons de roux. Le jardin n'a plus que quelques fleurs, mais il est tout de même bien coloré.
Après des années de patience, j'ai enfin UN amour en cage. C'est ma cousine qui doit bien rire, car elle en a plein et en arrache tous les ans.
L'hydrangea Annabelle commence à s'abîmer.
Un petit érable presque rouge.
J'aime ce joyeux fouillis.
Un autre petit érable.
Un pavot somnifère complètement déboussolé : il se croit en juin, période habituelle de ses fleurs dans mon jardin. L'Ours était chargé de le photographier épanoui le lendemain, mais il a oublié de respecter ma consigne.
Petits rejets de l'hydrangea Invincibelle.
Miracle d'un été trop chaud : j'ai trois jolis coings, mûris sur mon arbre issu de pépins.
Il pleut depuis hier soir : l'herbe sera encore plus verte, et les feuilles d'automne vont tomber de plus en plus. La Balaguère soufflait depuis deux jours, et la température était remontée. Ça fait tout bizarre après une période de froid.
Je vous prépare plein d'articles, et je vous retrouve bientôt.
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Par la fourmi le 30 Septembre 2022 à 10:26
Rubrique "dans mon jardin"
Titre "il y a"
Dans mon jardin il y a une grande variété de plantes que je chiffrerai peut-être un jour.
Dans mon jardin, il y a aussi une faune que je ne connais pas très bien, dont certaines espèces se montrent très rarement. Cette semaine, c'était la fête car on a vu des bestioles originales.
Ça a commencé par un gros papillon agonisant dans l'herbe :
Il ne semblait pas en forme, et le lendemain il était tout à fait mort. Après étude, il nous apparut que c'était un sphinx du liseron.
Photo du livre de Michael CHINERY chez Flammarion (2005)
Comme je me balade toujours les yeux rivés au sol, j'en ai trouvé un deuxième, en piteux état, l'intérieur entièrement dévoré par d'autres bestioles.
Ces papillons de nuit sont des migrateurs, et leur voyage étant long et difficile, il leur arrive de périr en chemin. Ceux-là ont dû faire escale chez nous, attirés par les fleurs restantes après cet été si sec. Leur nom m'amuse, car tous les ans j'ai des quantités de liserons indésirables, sauf cette année.
Il y a deux jours, nous avons assisté à une conférence sur tous les moyens mis en œuvre pour protéger notre village des avalanches. Je vous raconterai une autre fois. Au retour, l'Ours a marché un peu plus vite que moi et n'a rien remarqué . Moi par contre, je fus accueillie par une charmante visiteuse, juste à l'entrée du jardin :
Nous savons qu'il y en a ici, mais il est tout de même rare de voir une salamandre.
J'ai appelé l'Ours, et il est revenu équipé d'un bon appareil photo.
Il a eu la chance d'assister au repas de Madame :
Limace, escargot ? Nous ne savons pas, mais nous avons découvert, au bout de 22 ans que nous avions des auxiliaires ignorées au jardin. Il faut dire que nous ne nous étions jamais demandé comment elles se nourrissaient.
Et ce lampadaire juste au dessus de notre mur, quel genre d'habitants abrite-t'il ?
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Par la fourmi le 17 Juillet 2022 à 22:36
En juin 2017, nous avons passé une journée avec (et chez) Marithé et Alain. Je racontais ça ici, il faut aller regarder. Tout est magnifique, il manque juste Noé qui a disparu depuis.
Cette visite est toujours dans ma tête et dans mon jardin. J'en étais revenue chargée de plantes, et plus tard Marithé m'avait envoyé une grosse enveloppe de graines. Évidemment, acclimater des plantes de terrain chaud et sec dans ma montagne fraîche et humide n'est pas évident. Pourtant, j'ai certaines réussites.
J'ai ainsi créé, chez moi, le "coin de Marithé" : sur la droite, un centranthus ruber alba (valériane étant son nom d'usage, plante que l'on voit partout sur les murs dans sa variété rouge ou rose) dont Marithé m'avait donné un petit pied.
À gauche un joli géranium vivace au feuillage pourpre. Il n'est pas énorme, mais son bleu si délicat me ravit. J'avais déjà plusieurs géraniums vivaces bleus, mais je trouve à celui-ci un charme particulier.
Au centre, une magnifique touffe de graminées vertes et blanches. Toute une histoire : en passant dans son jardin, Marithé a vu quelques herbes : elle les a aussitôt arrachées, en même temps qu'un mince ruban bicolore. J'ai ramassé cette "herbe" négligemment jetée, et voilà ! (parfois j'en arrache un peu à mon tour, mais c'est plus facile que pour la bleue que j'avais déjà et dont je n'arrive pas à me débarrasser tant elle est envahissante).
En arrière-plan, vous devinez peut-être, pas encore en fleurs, ce que ma cousine appelle œillets de Dieu, plus connus sous le nom de coquelourdes, mais en vérité lychnis coronaria. J'avais déjà les classiques rouge violacé mais, sachant que j'adore les fleurs blanches, Marithé m'avait envoyé des graines de blanches. Il faut juste que je surveille que les blanches ne disparaissent pas à cause de la vigueur des autres : c'est comme ça chez les plantes, la couleur d'origine est la plus forte et a tendance à regagner du terrain.
Le pied de centranthus a mis plusieurs années pour bien s'acclimater, mais maintenant, c'est parti ! J'ai même, enfin, réussi à en installer dans l’escalier :
Cinq ans d'efforts pour obtenir un échantillon de ce qui se fait tout seul ailleurs ! Et pourtant, il en pousse des choses dans mon escalier, des semis spontanés qui m'occupent tout l'été car je dois sans cesse arracher tout ce qui traîne.
Là, par exemple, il y a : pavot des Pyrénées (meconopsis cambrica), angélique, digitale jaune (digitalis lutea), muguet, lupin (que d'autres m'envient)
Voili, voilou, c'étaient les dernières nouvelles de mon jardin à la montagne.
J'espère que vous supportez bien la canicule et souhaite que le temps redevienne normal.
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