•  

    Bonjour à tous,

    je suis un peu absente en ce moment, vous savez pourquoi ? Je marche au ralenti. Au ralenti à cause de mon genou, ça c'est au sens propre.

    Au ralenti aussi dans ma tête : je n'arrive pas à me poser (station assise encore un peu inconfortable) devant mon ordi avec un brin de concentration. Je n'aime pas regarder les blogs amis en diagonale, alors pour ne pas mal en profiter, je remets certaines lectures à plus tard. Que les copinettes me pardonnent.

    Mes mains n'ont pas envie de travailler, elles non plus : alors je lis le jour, et je lis aussi la nuit quand mon genou "pourrit" mon sommeil. Vous connaissez probablement ce phénomène : une douleur, même violente, est tolérable la journée, mais une  douleur faible est insupportable la nuit, et on ne sait pas comment s'installer.

    Ma vie est hyper calme, et mon jardin vit lui aussi au ralenti.

     

     

    Vous pouvez constater qu'il reste de la neige.

     

     

    En cherchant bien sur les bords j'ai fini par m'apercevoir que ça poussait : jonquilles, iris et noisetier sont prêts.

     

    Hier, je me suis avancée le long de l'allée déneigée par l'Ours. En me retournant, j'ai vu la première tache de couleur de cette année

     

    Vous la voyez, à gauche, tassée contre la maison ?

    Ça tombait à point car aujourd’hui c'est l'anniversaire d'une amie et je comptais lui envoyer des fleurs.

     

     

     

    J'ai bien fait de faire la photo hier, car ce matin le jardin est de nouveau tout blanc, et je vais recommencer à me lamenter que toute cette neige abime mes fleurs.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les oiseaux ne sont pas gênés, car l'un d'eux est venu jusqu'à la porte pour voir si un nouveau repas était livré.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je vais peut-être me mettre à la recherche de mon APN : il s'est planqué quelque part au fond d'un sac ou d'une poche, et je n'ai, depuis des semaines, que mon téléphone bas de gamme pour faire des photos.

    En fait, il me faudrait une caméra branchée en continu, car je trouve les oiseaux trop amusants. Ils se posent dans les lilas et seringats, et ils en repartent avec élan : chaque fois, ils font tomber plein de neige, mais ils ne semblent pas perturbés.

     

     

    Pin It

    9 commentaires
  •  

     Je suis atteinte d'une drôle de maladie. Bien que mon jardin soit surchargé de plantes, de semis spontanés, de boutures, de tout ce qui peut se multiplier, je passe mon été à ramasser toutes les graines que je rencontre, chez moi ou ailleurs.

     

    Explications

     

    Ici mes grappillages des derniers jours, et c'est ainsi durant des mois. Sur ma table, il y a lupins, pavots de l'Atlas (ou d'ailleurs), pavots d'Orient, bleuets (centaurea montana)blancs, bleuets bleus, ancolies, auxquels j'ai rajouté des soucis de l'an dernier.

     

    Je dépiautais mes gousses de lupins (les grandes tiges à gauche de la photo, avec de grosses cosses grises quand elles sont mûres), et je me disais "ça ressemble aux petits pois mais c'est tout velu, heureusement que ces poils ne piquent pas". Et là, j'ai bien regardé. Ces poils font une jolie fourrure, avec un sens, comme les poils animaux ou humains.

     

    Explications

     

    j'ai juste posé la cosse sur mon agenda orange, car on ne voyait pas bien sur ma toile cirée grise.

     

    Explications

     

    Explications

     

    Et voilà comment, de grossissement en recadrage, et retournement, j'en suis arrivée à "Euréka" ! Un petit jeu à vous proposer.

    Quand Macha se promène dans mon jardin, elle fait plein de jolies photos de détails que je n'avais jamais remarqués. C'est vrai qu'on ne regarde pas bien autour de soi : ça doit faire 16 ans que je ramasse ces graines, et je n'ai bien observé que cette année.

    Il n'y avait rien à gagner, mais si des graines vous intéressent, demandez-moi. J'ai aussi roses trémières, digitales, et plein d'autres.

    Merci à tous d'avoir essayé. Je vous avoue que je n'aurais pas trouvé moi non plus.

    Pin It

    9 commentaires
  •  

    Je reviens juste d'un bref aller et retour dans les Landes. Je n'ai pas pu m'empêcher d'aller, encore une fois, faire un tour à Mimizan pour voir comment était la "Promenade fleurie" en ce début juillet : magique. C'est comme si on allait au spectacle, avec des costumes magnifiques et différents à chaque tableau.

    Je m'aperçois, en regardant mes photos, que je n'ai pas pris les plus belles fleurs, les plus beaux ensembles, mais seulement ce que je ne connais pas, ou ce qui m'étonne le plus. J'en suis à ma cinquième visite, et mes yeux sélectionnent.

     

     

     

    Dès le passage du pont, on est dans l'ambiance. Un bel hydrangea bleuté, au beau feuillage panaché, a attiré mon regard.

     

     

    Une idée générale de la promenade : des arbres en fond, et un habile mélange de plantes plus ou moins hautes, vivaces pour la plupart. Même si, par-ci, par-là, il y a quelques annuelles.

     

     

    Solanum Willandii

     

    Plectranthus ? si c'est ça, encore une découverte. je ne connaissais pas cette variété si florifère.

     

    Arbre inconnu de moi.

     

     

    Je suis fière de conserver un platycodon depuis des années. Mais il m'arrive aux mollets, alors que celui-ci doit bien m'arriver à l'épaule !

     

     

     

     

     

     

    Une des trouées sur le lac.

     

     

    Superbe floraison de l'erythrina crista galli, que je n'avais jamais vu de ma vie.

     

    Des touffes géantes de lis géants...

    CathyRose m'a fait douter. mais Marithé a mis un lien en commentaire : ce sont des crinums (dont j'ignorais l'existence)

     

     

    Quelques fleurs du bassin des nénuphars.

     

     

    Une vue du récent aménagement de plantes d'ombre.

     

     Il y a un monde fou sur les échinops.

     

    Et d'autres bestioles en grand nombre  partout ailleurs. Je rappelle qu'il y a un bel hôtel à insectes dans ce jardin.

     

    Qui a mangé cette plante ?

    Encore une fois, je fus très impressionnée par ma visite. Même jardin, mais toujours différent. Merci à la municipalité qui nous offre cette promenade, et bravo aux jardiniers qui sont très bons.  Il n'y a pas un brin d'herbe, tout est florissant quelle que soit la saison. Et surtout, quelle variété !

    Il faudra que je m'amuse à faire des photos de certains endroits à chaque visite, et que je compare.

     

    Pin It

    9 commentaires
  •  

    Pour vous, c'est le moment de faire votre vinaigre des quatre voleurs. Cliquez sur les mots bleus, et vous saurez tout.

    Pour moi, ça sera un peu plus tard quand ma lavande sera en fleurs. J'y pense ces jours-ci, car je viens de soigner un bobo pendant plusieurs jours. Je n'ai plus de stock, car mes enfants et petits-enfants sont adeptes, et je leur en donne régulièrement. C'est notre produit indispensable, et nous avons tous le réflexe de l'utiliser à la moindre occasion.

    Mon vinaigre et mon sirop de caramel sont des valeurs sûres pour faire plaisir.

    Pour le vinaigre des 4 voleurs je précise, encore une fois, que je ne détiens pas LA recette, mais que je me suis inspirée de ce que j'ai trouvé sur le net, puisque je ne sais plus dans quel livre j'avais découvert ça.

     

    C'est aussi le moment de prévoir un petit "voyage aux Pyrénées" pour assister, entre le 25 juillet et le 6 août, au Festival de Gavarnie. Il s'agit d'un spectacle magnifique, quel que soit le sujet, qui se déroule dans le cirque à la tombée de la nuit. C'est magique, je n'ai pas d'autre mot pour le définir. On achète son billet, qui est non daté, et on y va le soir où la météo est sympa.

     

    C'est le moment

     

    Les organisateurs m'ont fait mentir : pour la première fois, cette année les billets sont datés. Je viens de m'en apercevoir.

     

     

    Pin It

    2 commentaires
  •  

    Jeudi, j'ai osé la grande aventure : ma première balade au barrage des Gloriettes depuis mon opération. Il faisait grand bleu, pas trop chaud. Ma sortie aurait pu être parfaite si mes genoux avaient bien voulu m'obéir...

    Mais voilà : il y a de la résistance. Celui qui est opéré est encore en rodage et pas très performant. Celui qui n'est pas opéré me fait souffrir.

     


     À 1668m, les lis martagon ne sont toujours pas ouverts.

     

     

     

    Les grandes astrances (Radiaires) commencent tout juste. Il faudrait y revenir pour voir leur jolie forme étoilée.

     

    C'était le bon moment pour l'arnica.

     

    Une orchidée (je ne sais toujours pas les nommer : la famille est beaucoup trop grande).

     

     

     Une autre orchidée.

     

     

    Un pigamon à feuille d'ancolie (thalictrum aquilegifolium). c'est une renonculacée, comme le bouton d'or et l'ancolie. À les voir, il n'y a pourtant guère de ressemblance.

     

     

    Une belle étendue de genévriers d'où émergent quelques lis, rosiers, rhododendrons et autres qui ne se voient pas sur ma photo.

     

     

    Je vous montre les baies, que l'on ramasse quand elles sont noir-bleuté. Attention, ça pique.

     

     

    Je suis revenue mécontente de ma non-performance et déçue de n'avoir pas vu plus de fleurs, car je n'ai pas pu aller où je voulais. De plus le lac était à son niveau le plus bas, donc pas très beau.

    Si vous ne me lisez pas depuis longtemps, je vous montre ici le lac. Vous pouvez aussi taper "Gloriettes" dans "rechercher" de la colonne de gauche, et vous trouverez la liste de toutes mes promenades là-bas. Au fil des années, j'ai déjà montré beaucoup de fleurs.

     

    Je vous parle de l'altitude, qui a une importance certaine dans les montagnes. La route est interdite en hiver.

     

     

    Quand la neige est là, la barrière est fermée, et le panneau découvert.

    Impossible d'aller au cirque de Troumouse et à Héas, et défense de résider dans ce village en hiver.

     

     

    Le gave d'Héas vu depuis le pont. En arrivant à Gèdre, un peu plus bas, il se jette dans le gave de Gavarnie, qui lui-même rencontre le Bastan qui passe chez moi, et ils forment le gave de Pau. Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, il y a, plus loin la fusion avec le gave d'Oloron (ils deviennent "les gaves réunis"), et tout ça finit dans l'Adour qui arrive à l'Océan.

    Je me suis toujours demandé combien il fallait de temps pour faire ce voyage, mais je ne me risquerai pas à essayer, même avec une combinaison protectrice.

     

    Pin It

    7 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique