•  

    Oh que voilà un gros mensonge ! Je fulmine chaque fois que j'entends parler de ça.

    Oser traiter les AGRO carburants de BIO carburants ! ! !

    Les agro carburants ne sont pas de l'énergie fossile, mais ils sont produits grâce à des cultures intensives bourrées de pesticides, et n'ont rien de biologique.

    Et pendant qu'on cultive pour mettre dans nos moteurs, en empoisonnant bien la terre, on ne produit pas de nourriture.

    Les aliments, eux, parcourent des milliers de kilomètres avant d'arriver dans nos cuisines. Voir ici quelques exemples de transports inutiles. Je parlais déjà ici des transports inutiles et des grands travaux tout aussi inutiles que cela entraîne.

    Je viens de lire le petit livre qui n'est pas un livre (disent les auteurs) "Nous voulons des coquelicots" de Fabrice Nicolino et François Veillerette. J'en ai déjà parlé, mais je n'avais pas tout lu. Merci Aline de me l'avoir offert. Cette lecture a attisé ou ravivé ma colère. C'est effarant. La collusion entre tous les gouvernants et tous les organismes de surveillance, l'INRA, la FNSEA, le SPV (service de protection des végétaux) et tous ceux qui -paraît-il- œuvrent pour notre santé et celle de la terre. Le nombre de groupes de travail, de conférences, de colloques coûteux pour rien ! Et le Grenelle de l'environnement, et la COP21, et le Écophyto.... Que du blabla qui ne mène à rien. Les lobbyistes des pesticides font remarquablement leur travail !

    Ne serait-ce point les mêmes qui font tout pour mettre hors-la-loi purins d'orties et de consoude ? (plantes comestibles)

    Si j'essaie de vous citer quelques exemples, ça fera aussi long que le livre (120 pages).

    Juste un : il a fallu presque 30 ans pour voir disparaître le Chlordécone qui a pourri le sol des Antilles pour des centaines d'années, et qui fait que les Antillais détiennent le record mondial de cancers de la prostate, ainsi que des formes atypiques de maladie de Parkinson. 1963 : une étude montre qu'il est très toxique. 1975, des employés d'une des usines sont malades. 1976 : Chlordécone interdit aux USA. 1977-1979 : un rapport français alerte sur la dangerosité. 1981 : nouvelle autorisation de mise sur le marché en France. 1990 : interdiction du chlordécone, mais dérogation de deux ans pour écouler les stocks. Pourtant, une commande de 1 560 tonnes est passée à une entreprise de Béziers. Mars 1992 : un an de plus de dérogation. Mars 1993 : nouvelle dérogation pour écouler les stocks (encore !). 2003 : saisie de 9,5 tonnes à la Martinique.

    Et puis un autre : "Nous sommes satisfaits, car nous avons obtenu l'assurance [...] d'un plan de réduction de l'utilisation des pesticides sans calendrier" annoncé par Pascal Férey, vice président de la FNSEA le 25 octobre 2007. On va réduire de 50% l'usage des pesticides "si c'est possible". Et cela n'a pas été possible, car entre 2007 et 2017 il a augmenté de 20%.

    La désinformation galope en faisant plus de tapage que l'information.

    Et le principe de précaution ?

    Et les abeilles, elles ont fait semblant de mourir ?

    Pourtant, il n'y a pas de pesticides, mais seulement des produits phytopharmaceutiques. C'est plus joli de les appeler comme ça.

    J'ai un rosier qui attire les pucerons verts : je les écrase un peu à la main (avec un gant de jardinage). J'ai de drôles de petits vers sur quelques orties : je les laisse vivre. Mes boules de neige ont plein de petits pucerons noirs : c'est la vie ! Si les jardiniers amateurs ne peuvent pas supporter la moindre nuisance, il ne faut pas s'étonner des dérives de l'agriculture.

    Maintenant que j'ai bien râlé, encore une fois, je vais me replonger dans mes photos de voyages, et on va repartir pour un tour de France (je crois qu'il me reste un peu de Corse, le Nord et Marseille).

    Je vous souhaite un bon dimanche


    5 commentaires
  •  

    Eh oui, je suis revenue des calanques, mais j'aurais bien prolongé mon séjour.

    Je vous fais un article fourre-tout, car j'ai quelque chose à vous demander.

    Nous sommes partis d'ici en laissant montagne à 6° et jardin sous une pluie abondante et persistante, avec le chauffage dans la maison (nous l'avons éteint juste parce que nous partions) et quelques heures de route plus tard, c'était l'été au bord de la Méditerranée.

     

    Je suis revenue

     

    Je n'en dis pas plus, mais je vous en reparlerai peut-être plus tard.

     

    Nous sommes rentrés chez nous, très surpris de trouver, là aussi, l'été. Le jardin a pousséééé !!! Nous avions l'herbe jusqu'aux genoux. Vous croyez que je devrais désherber ? Par endroits, il y a des plantes que je suis seule à voir.

    Je suis revenue

     

    Pas mal de trucs étaient en fleurs, le reste prêt à s'épanouir.

     

    Je suis revenue

     

    Je suis revenue

    Je trouve que les fleurs qui devraient donner des coings sont très jolies, mais comme nous avons essuyé plusieurs gros orages, je crains que ça ne donne rien.

     

    Je suis revenue

     

    Avant que l'Ours-Attilla ne sorte la tondeuse, j'ai ramassé des pâquerettes pour les mettre dans un cake. Mais voilà, j'ai un souci. Avant, je faisais certains gâteaux sans regarder la recette, tellement j'avais l'habitude. Depuis que j'ai un nouveau four, à chaleur tournante (que je ne peux pas neutraliser), rien n'est plus comme je veux. Les quatre quarts se décomposent en strates, et les clafoutis sont bizarres. Y a-t-il un truc que je ne connais pas ? À l'aide !

     

    Pour garnir notre morceau de terre terre dénudée à la place des racines du défunt tilleul, j'ai semé des tas de graines, et je me suis empressée d'oublier ce que c'était. Alors, je joue aux devinettes : c'est quoi ces petites fougères ? c'est quoi ce qui ressemble à du basilic pourpre (mais qui n'est pas du basilic). Je crois reconnaître des cosmos et des coquelicots. Mystère et boule de gomme pour le reste. Qui vivra verra...

     

    Je suis revenue

     

     

     

    Pin It

    12 commentaires
  •  

    Il y a quelques jours, j'ai regardé un reportage sur la construction de la cité de Carcassonne. Parmi les intervenants, j'ai revu avec plaisir Olivier de Robert dont je vous avais montré, il y a longtemps, une histoire de tomates. Je l'ai recherchée et revisionnée avec plaisir

     

          .

    Il y est question du CATALOGUE, une honte ce truc-là, et toujours d'actualité. Ou comment de gros semenciers brevètent et kidnappent le vivant. Et comment ce qui n'est pas breveté (et n'appartient donc pas à une grosse firme) est interdit. Voir à ce propos le procès Baumaux contre Kokopelli qui a duré une dizaine d'années.

    Ça m'énerve, ça me met en colère. Il n'y a pas que ça.

    Depuis novembre dernier, bien que je n'aie jamais enfilé de gilet jaune, je suis solidaire et ne décolère pas.

    Que dit notre Président ? Que tout va bien, qu'il est pour l’écologie : pourquoi continue-t-on à ne pas interdire le glyphosate ? Pourquoi s'acharner contre les médecines douces (ou alternatives, ou ce que vous voulez) au profit de Big pharma ? Nous sommes abonnés, depuis de très longues années à la revue "Nature et Progrès" : de quoi râler , mais aussi se réjouir, chaque fois qu'elle arrive à la maison. On peut être négatif et désespérer, mais aussi reprendre espoir quand on voit toutes les initiatives positives.

    Tout va bien car on aime les retraités et on va les aider : en 2020 on ajoutera des broutilles aux plus bas revenus. En 2021, si on n'a pas changé d'avis, on augmentera toutes les retraites. La vérité, c'est qu'on n'augmentera pas vraiment, on indexera juste sur le coût de la vie. Et les années non augmentées ? Combien a-t-on perdu depuis qu'elles sont bloquées. ? Et combien nous prend-on depuis l'an dernier avec la grosse augmentation de la CSG ?

    Il faudrait que notre président se souvienne -honnêtement- qu'il n'a pas été élu POUR lui, mais CONTRE quelqu'un... et que ce n'est pas une majorité d'électeurs inscrits qui a voté pour lui. Il n'a recueilli que 20 743 128 voix sur  47 568 693 inscrits. Au deuxième tour, il y avait eu moins de votants qu'au premier, et pourtant beaucoup plus de bulletins blancs et nuls (4 085 724 en tout)

    Il faudrait aussi qu'il admette que les retraites ont été gagnées par les cotisations versées pendant 40 années (ou plus) de travail. Il faut lui rappeler aussi que, souvent, les retraités ont cotisé à des caisses complémentaires : salaire imposé une première fois, et imposé de nouveau au moment du versement (à moins que quelqu'un m'explique que je me trompe).

    Pourquoi s'obstiner depuis des années à augmenter la durée de travail pour les "actifs", alors que certains croupissent désespérément dans le chômage et aimeraient bien partager le peu de production qui est restée en France. Qui a délocalisé ? Qui préfère faire fabriquer dans les pays lointains où les salaires sont si bas et la protection sociale inexistante ?

    Il faudrait aussi que les élus de son camp arrêtent de nous parler de très grosses retraites en parlant des anciens salariés qui ne sont pas dans la misère. L'Ours fait partie de ces nantis alors qu'il était un simple ouvrier d'imprimerie. Et moi qui n'ai cotisé que 20 ans (pour cause de trois enfants rapprochés que nous avons préféré élever à la campagne), est-il juste qu'"ils" fassent le total de nos deux retraites pour nous considérer comme très riches et taxables à volonté ? Est-ce vivre que de survivre avec 1 000€ de revenus mensuels ? Est-ce être trop aisé que de pouvoir vivre trente jours par moi sans se demander comment on va pouvoir acheter à manger ?

    Bon allez, c'est le premier mai, et bien que je n'aie pas encore de fleurs, je vais manifester à Tarbes tout à l'heure.

     

    Puisque nous sommes des nantis, tant que nos économies le permettaient, nous venons de nous acheter (ou plutôt de m'offrir) une deuxième voiture, une toute petite :

    Contestation et râlerie

     

    C'était vendredi dernier, il y a moins d'une semaine. Par chance, cette neige n'a pas tenu, car ma "cacahuète" n'est pas équipée de pneus-neige.

    Et, comme chaque année, mes jonquilles n'ont pas apprécié. Vous comprenez pourquoi je n'aime pas le mois d'avril ?

     

    Contestation et râlerie

     

    Vendredi, je vous rappelle "Nous voulons des coquelicots"

    Pin It

    8 commentaires
  •  

    J'avais imaginé que le printemps était là...

    Encore une fois j'ai rêvé...

     

    Encore et encore

     

    J'avais réussi à étendre ma première lessive au jardin le 29 mars.

     

    Le jour-même, j'avais pu aller jusqu’au fond du jardin en pantoufles, en ne marchant que sur l'herbe, car ça fondait bien :

     

     

    Encore et encore

     

    Je m'étais réjouie de voir les premières pousses de pivoines :

     

    Encore et encore

     

    Le jardin reverdissait, les lupins et pavots commençaient à pointer leur feuillage, je trépignais.

     

    Mais hier, revoilà la neige :

     

    Encore et encore

     

    Il n'y en avait pas beaucoup, et elle fondait dès que le soleil la touchait.

     

    Encore et encore

     

    Encore et encore

     

    Mes petites jonquilles (mises en barquette pour les voir depuis la maison, après leur hiver passé au fond du jardin) n'avaient pas souffert.

    Mais... ce matin :

     

    Encore et encore

     

    Encore et encore

     

     

     

    Les boutons de lilas, déjà bien avancés, mais chapeautés.

     

    D'habitude, ils résistent bien à cette neige de printemps qui fond vite.

     

     

     

     

     

     

     

    Et là, mon aucuba avant et après secouage. Ouf, pas cassé !

     

    Encore et encore

     

    Encore et encore

     

    Jonquilles et crocus disparus.

    Je déteste le mois d'Avril, c'est presque tous les ans la même chose.

     

     

     

     

     

    Pin It

    8 commentaires
  •  

    Il y a plus deux ans, je racontais que l'Ours avait (par hasard) trouvé des truffes dans notre jardin.

    Depuis, nous étions en relation avec Jean KNOBEL, un sympathique vieux monsieur, géologue de formation et géologue pour la vie, passionné par les truffes.

    J'ai trouvé un "papier" d'il y a quelques années où il est en photo avec sa belle barbe et une superbe chemise à carreaux rouge et bleu.

    Lundi (il y a trois jours) avec son association G.I.P.A.E.T (groupe initiation promotion agriculture et extension de la truffe), toute une petite troupe est partie sur le terrain avec plein de spécialistes, et un adorable petit chien gentil tout plein :

     

    Truffes

     

    Il est capable de trouver 10 kg par jour dans les truffières de son maître Narcisse PEREZ. Ça l'amuse beaucoup.

    Sidérés, nous avons pu constater que ces champignons, que l'on croit si rares, poussent n'importe où, à condition que le terrain soit favorable. Au bord d'une petite route, sur les flancs du Pibeste, nous en avons ramassé, et reniflé, quatre ou cinq. Mais, trop vieilles, elles étaient habitées par les asticots de la truffe (j'ai évidemment oublié tous les mots savants).

     

    Après la balade dans la nature, Jean Knobel nous a montré tout ce qu'il NE faut PAS faire pour obtenir des arbres truffiers :

     

    Truffes

    Il est là, les mains dans la terre, et nous raconte ses expériences passées ratées. Il s'amuse comme un gamin, malgré ses quatre vingt et quelques printemps

    Parmi les participants, il y a Jean-Baptiste LARZABAL qui fait dans la région du cidre bio et du vinaigre de cidre.

    Après la séance en plein air, la mairie d'Agos-Vidalos nous a aimablement permis d'entrer dans la salle des fêtes pour le "cours théorique" délivré par Narcisse Perez, sous les yeux de Jean Knobel

     

     

    Truffes

     

    Nous savons maintenant tout de la mycorhization du futur arbre truffier. Mais, comme il s'agit d'une opération longue et très délicate, le plus simple a été d'acheter des plants :

     

    Truffes

     

    Je vous rappelle qu'on était lundi, mais....mardi matin...le jardin était de nouveau recouvert de neige.

     

    Truffes

    Mes chênes truffiers sont derrière les crocus.

    Ce matin, la dernière neige finit de fondre.

     

     

    Truffes

     

    Les perce neige ont résisté, mais ils sont vraiment trop petits.

     

    Truffes

     

    Vue d'ensemble du jardin ce matin. Nous n'avons pas touché depuis février, c'est bien tassé, et nous allons encore attendre.

     

    Je viens de vous parler de Jean Knobel et il faut que j'en parle une dernière fois : hier, pendant que je rédigeais ceci, on m'a annoncé son décès dans la nuit. Quelle surprise !

    Nous étions en face de lui pendant le repas lundi à midi, et avons bien discuté. Il avait plein de projets et ne s'apprêtait pas du tout à quitter la vie.

    Nous devions passer avec lui et ses copains géologues une autre journée ensemble le 22 avril.

    Il manquera beaucoup à notre coin de vallée où il régnait sur la maison des géologues à Gèdre. Il était consulté chaque fois que la montagne donnait des signes inquiétants : rochers tombant sur la route dans les gorges, ou menaces sur le village de Viella.

     

    Pin It

    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique