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    Voilà ce que l'on peut voir en mai dans mon jardin :

    Le temps des cerises

     

    Un jeune cerisier arborant fièrement quelques fleurs.

    Ce cerisier est issu d'un noyau jeté quelques années plus tôt. Mais il neige fréquemment sur les pauvrettes, et elles avortent.

    Cette année, l'arbre avait grandi, ses fleurs étaient un peu cachées et je n'ai pas fait de photo, d'autant plus que le temps était pourri comme l'année d'avant au moment des fleurs..

    Et hier, quoi donc ? Des choses noires dans les feuilles...

    Youpi ! ! ! Ma première récolte :

    Le temps des cerises

    Pas de quoi attraper une indigestion, mais elles étaient très bonnes. L'Ours veut arracher l'arbre qui est trop près du mur. Il a raison, mais j'ai peur qu'il ne supporte pas le déménagement. Allons, croisons les doigts : il mettra peut-être autant d'énergie à reprendre à un nouvel emplacement qu'il en a mis pour faire trois cerises en bravant les éléments. 

     

    Hier, nous sommes montés à 1500 mètres. Du bord de la route, je regardais ces arbres, et j'en faisais la liste.

    Le temps des cerises

    De droite à gauche, divers conifères, un hêtre, un bouleau, un sorbier, un sureau et . . . un cerisier.

    Prise de doute, j'ai mieux regardé, mais oui, mais oui, c'était bien un cerisier :

    Le temps des cerises

    Elles sont bien mignonnes, bien rouges, mais impossibles à cueillir à cause de la position de l'arbre qui est gigantesque.

     

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    C'est devenu un rituel. Chaque fois que je vais voir Titi chéri près de l'océan, je rends visite à la Promenade fleurie de Mimizan. Je vous l'avais déjà montrée à Pâques, en automne et l'été dernier.

    C'est le même régal à chaque fois : tout est beau, soigné, varié, multicolore, recherché.

    Mais la gourde que je suis, est partie sans appareil photo. Je n'avais que mon téléphone, la luminosité était telle que je ne voyais pas mon écran, et si des réglages sont possibles, je ne sais pas faire... Mon reportage est donc très moyen. Et encore je ne vous montre que le moins mauvais de ce qui reste après avoir jeté le pire !

     

    La promenade fleurie

    L'arrivée toujours très accueillante.

     

    La promenade fleurie

     

    La promenade fleurie

    Les jardiniers "trichent". Ils mélangent les annuelles aux vivaces. Voilà pourquoi il y a toujours des fleurs, ce qui est évidemment normal quand on connaît le nom de l'endroit.

     

    La promenade fleurieLa promenade fleurie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je découvre les thunbergias bleus (super quand on n'aime pas les fleurs jaunes ou oranges) et les digitales d'une couleur très originale (rose saumoné avec les bords plus soutenus).

    C'est une promenade, pas un jardin botanique. Mais si une plante me plaît et que son nom est inscrit, pas d'hésitation : photo-souvenir pour pouvoir la chercher dans le commerce.

     

     

    La promenade fleurieLa promenade fleurie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De beaux feuillages et de jolies fleurs.

     

     

    La promenade fleurie

    Là, c'est l'odeur qui vous manque. Une année j'ai tenté l'héliotrope, mais même l'été était trop froid dans mon jardin.

     

     

    La promenade fleurie

    Par une trouée donnant sur le lac, que vis-je ? Mes pitchounettes s'initiant, non sans mal, aux joies du canotage.

     

    La promenade fleurie

    Tout au bout, vue sur la nature nature, mais souffrant d'une pollution végétale. Vous apercevez les fleurs jaunes sur l'eau à droite ? C'est une peste, pourtant jolie, contre laquelle les communes luttent actuellement. La Jussie ludwigia grandiflora est très envahissante et étouffe tout.

     

    La promenade fleurie

    Ces hydrangeas ont d'énormes fleurs très blanches en cônes.

     

    La promenade fleurie

    Ceux-là sont très originaux avec leurs quelques grands pétales en étoiles.

     

    La promenade fleurie

     

    Les insectes peuvent jouir d'un immense hôtel, meublé de branches, bois, parpaings, et alios (la pierre locale des côtes sableuses de l'Aquitaine).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La promenade fleurie

    Fleurs d'artichauts très attirantes pour les grosses bestioles (scolia flavifrons ?). On aurait dit qu'elles voulaient ramasser des bottes de pétales dans leurs pattes couvertes de pollen.

     

    La promenade fleurie

    Un arbre idéal pour se faire une forêt vierge.

     

    Autant cet endroit est luxuriant, autant le jardin de Titi chéri et Malicette est désolé : que du foin sec. Je sais que c'est comme ça près de l'océan. Le sol sablonneux ne retient pas l'eau et le soleil grille tout. Pourtant, nous avions planté quelques trucs à l'automne. À Noël il y avait des fleurs, à Pâques tout allait bien, même des boutures avaient pris, j'avais bon espoir, et en quelques semaines... plus rien. Même la sauge, le thym et la sarriette semblent morts.

     

    Mais j'ai l'adresse d'un superbe jardin à visiter pas très loin de là. J'avais vu il y a plusieurs années un beau reportage dans une revue de jardinage. C'est chez des particuliers qui ouvrent leur portail aux visiteurs quelques jours dans l'année. Michel et Jacqueline KUBIAC ont réussi, à force d’amendement, compostage et arrosage  à transformer un terrain inhospitalier en paradis vert et fleuri à St Paul en Born.

     https://www.youtube.com/watch?v=iHxZsVq-yrc

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Comme annoncé ici, je continue ma promenade botanique, mais pas que botanique.

     

    J'ai échappé au danger :

    Le jour des grassettes (2)

     

     J'ai franchi avec succès un pierrier :

    Le jour des grassettes (2)

     

    J'ai enjambé un grillage sans encombre, la preuve, il est derrière :                                                                          

    Le jour des grassettes (2)

     

     J'ai rencontré des bébêtes de toutes les couleurs.

    Le jour des grassettes

     

    Tout se passait bien et c'est là que je me suis "espatarée" comme une bouse, dans les framboisiers. Personne ne m'a vue (l'honneur était sauf), les framboises ne sont pas encore formées (pas de taches) mais pour me relever, quelle histoire. J'ai mal aux genoux (donc certains mouvements impossibles), j'étais encombrée de mes bâtons, d'un sac à dos (coupe-vent et pique-nique) et d'une banane ventrale (APN et téléphone juste pour avoir l'heure). C'était une pente assez raide dans de l'herbe mouillée, et ça glissait ! Je pensais aux tortues sur le dos.

    Je me serais presque fait rire toute seule !

    J'ai enfin réussi à me ramasser et j'ai pu repartir.

     

    Le jour des grassettes

    J'ai vu des coronilles. Je n'avais jamais observé comment se présentaient les fleurs vues de dessus (clin d’œil à Macha) :

    Le jour des grassettes

     

    Pour la première fois j'ai remarqué ces daphnés. Ces miniatures sont au ras du sol. Vivement qu'on puisse envoyer les odeurs avec les images ! Si vous saviez comme elles sont parfumées !

    Le jour des grassettes (2)

    Ces petites fleurs ne sont pas portées par de simples tiges. Il s'agit de sous-arbrisseaux avec du bois. Regardez bien l'image qui suit. On voit une branche dans l’angle du haut à gauche.

     

    Le jour des grassettes (2)

    J'ai beau aller très souvent à cet endroit, je découvre toujours quelque chose. Le jardin naturel est aussi bien organisé que les jardins créés de toutes pièces : les floraisons se succèdent régulièrement tout au long de la saison.

     

    Je devais remonter ce vallon où il n'y a pas de chemin, mais plein de bras du ruisseau qui descend. On comprend pourquoi il faut toujours de bonnes chaussures. On ne voit pas très bien à cause de la pente, mais c'est assez accidenté, il faut choisir ses passages. Entre les rochers et l'eau, ce n'est pas très simple.

    C'est là que les grassettes pullulent.

    Le jour des grassettes (2)

    Grassettes aux Gloriettes (2)

     

    J'ai vu des bébés saxifrages, ceux qui font de gros coussins de fleurs jaunes en juillet (mais dont je ne trouve pas le nom exact) .

    Le jour des grassettes (2)

     

     J'ai également vu les habitants habituels du "rocher aux saxifrages", les saxifraga longifolia ceux qui font de si belles rosaces et des hampes immenses en été.

    Le jour des grassettes (2)

    Les précédents vivent les pieds dans l'eau, ceux-ci n'ont besoin que d'une minuscule anfractuosité dans les parois des rochers.

     

    J'ai rencontré des gentianes printanières :

    Le jour des grassettes (2)

     

     et aussi quelques rhododendrons ferrugineux un peu ouverts :

    Le jour des grassettes (2)

     

    Et vous savez ce qu'il m'a dit l'Ours en rentrant à la maison ? Que mon APN était sur la position "contre-jour" à cause d'une sorte de bouton qui avait malencontreusement tourné... Quand je vous dis que je ne comprends rien à ce matériel moderne !

    Mon premier appareil photo était un gros cube noir qui ne connaissait que les pellicules en noir et blanc, auquel on installait une ampoule pour faire des photos la nuit. Il n'avait aucun réglage et ne me faisait jamais de farces.

    Il s'appelait Brownie flash et j'avais 10 ou 12 ans.

    Toutes les photos de ces deux épisodes sont de moi, sauf deux faites par l'Ours qui était dans la même montagne : lesquelles ?

    Il n'y a rien à gagner, c'est juste pour rire, car j'avais vraiment tout pour ne pas réussir (le moins bon appareil et le pire des réglages qui soit)

     

    Grassettes aux Gloriettes (2)

     

     

     

     

     

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    Les grassettes ? Non pas des copines grassouillettes, pas des frites baignant dans l'huile, pas des plantes grasses élevées en serre, rien de tout ça, je vais vous expliquer.

    Pour commencer, et de huit ! je pense vous avoir parlé déjà 7 fois de mes promenades au barrage des Gloriettes (Tapez Gloriettes dans "rechercher" dans la colonne de droite) et j'ai encore de nouvelles plantes à vous montrer.

    Aujourd'hui l'Ours allait randonner au cirque d'Estaubé avec un groupe de marcheurs. Il a pensé que je pourrais partir en voiture avec eux, car ils passaient par le barrage des Gloriettes, site que j'affectionne particulièrement.

    Le jour des grassettes

     

    Je suis déjà en position de mon côté du barrage, les randonneurs sont sur l'autre rive. À mes pieds, des promesses de fleurs :

     

    Le jour des grassettes

    Des quantités de lis martagon et d'arnica.

    Tout va fleurir, il suffit de revenir dans quelque temps pour voir arriver la couleur.

     

    Le jour des grassettes

     

     

    Je ME suis fait, toute seule, MA promenade botanique. Cela aurait été parfait si le ciel avait été plus bleu, si les fleurs avaient été moins en retard, et si mon APN ne s'était pas obstiné à afficher "Relevez le flash" même au soleil. Déjà que je ne suis pas très douée, si la technique "elle fait rien que de m'embêter" je ne sais pas comment je vais pouvoir vous montrer les merveilles de la nature. Je me disais que j'avais tout de même de la chance. j'étais vraiment seule et personne n'a vu mon flash (sans lui, pas de déclenchement). Mais mes clichés sont très moyens.

     

    Le jour des grassettes

    J'ai préparé ma racine de réglisse (trifolium alpinum) que je vais mâchouiller pendant deux heures. J'avais présenté cette plante après une sortie effectuée le 15 juin 2014. Presque la même date, hier, c'était le 12 juin, et beaucoup plus de fleurs cette année-là.

     Vous pouvez regarder ici et comparer, si la nature vous intéresse.

     

    Le sentier étant au dessus de l'eau, j'ai l'impression d'être sur une corniche surplombant la mer. De petits arbre héroïques se penchent vers l'eau. Je ne sais pas quel âge ils ont, mais je sais qu'il leur faut pas mal d'années pour ressembler à des arbres. En montagne, les conditions sont pires que dans mon jardin.

    Le jour des grassettes

     

    Le jour des grassettes

     

    Le jour des grassettes

     

    Le jour des grassettes

     

     

    Le jour des grassettes

    Les randonneurs vont longer le torrent qui alimente le lac, et moi je vais partir vers ma gauche en remontant un petit ruisseau.

     

    Je suis passée contre le "rocher aux Ramondes" : juste 2 fleurs, et pas envie de faire des acrobaties, seule dans un endroit où le portable annonce "aucun service".

     

    Grassettes aux Gloriettes (1)


     

    Et les grassettes ? Voilà, voilà !

     

    Le jour des grassettes (1)

    C'est toutes les petites taches violettes.

     

    Le jour des grassettes (1)

    Elles ont un feuillage très vif, tirant sur le jaune, et ... gluant pour attirer les petits insectes. Et, et ... elles les digèrent car elles sont carnivores.

    Le jour des grassettes (1)

    Elles poussent les pieds dans l'eau, ou dans des sols très humides. Leur période de floraison n'est pas très longue, et hier c'était le moment. Il y en avait partout. Leur vrai nom est pinguicula.

     

    Grassettes aux Gloriettes (1)

    Demain ou un autre jour, je continue ma balade. Et je vous raconte mes mésaventures.

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    Ça y est : il est fleuri ! ! !

    Calendrier normal

     

    Il est à l'heure, pile pour l'anniversaire de mariage d'un couple d'amis. Nous sommes les seuls à pouvoir leur offrir des bouquets originaux le 1er juin :

    Calendrier normal

     

    Calendrier normal

     

    Le muguet n'est pas seul au jardin. Ici, c'est le mois de juin que je préfère. Après un printemps qui semblait très précoce, tout est redevenu normal. La neige du premier mai et le froid qui a suivi ont permis au jardin de retrouver ses repères.

    Calendrier normal

     

    Calendrier normal

     

    Les ancolies sont de plus en plus envahissantes. malgré mes arrachages du printemps, il y en a partout, jusque dans les marches de l'escalier. Gare à l'Ours ! Parfois il utilise son nettoyeur haute pression pour faire le ménage dans les coins.

     

    Calendrier normalCalendrier normal

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Calendrier normal

     

    Calendrier normal

    Je n'aime pas les fleurs jaunes, encore moins les orange. Mais ces pavots sont si généreux que je les laisse se multiplier à leur guise, surtout qu'ils sont contre la véranda et qu'ils sont très lumineux, même à l'ombre.

     

    Calendrier normal

     

    Calendrier normal

     

     Et maintenant, j'attends les lupins et les pavots qui sont toujours les vedettes en juin.

    Ce matin il fait grand bleu, mais 5° seulement ! Ça conserve les fleurs encore mieux que les frigos de Rungis ! Mes rares tulipes ont commencé à fleurir il y a un mois, et n'arrivent pas à faner.

     

    Calendrier normal

     

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