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Je tiens de mes ancêtres campagnards un grand amour pour tous les légumes de saison. En ce moment, c'est la saison de quoi ? Des cucurbitacées.
À vrai dire, dans ma famille on consommait essentiellement la bonne grosse citrouille à verrues, celle que l'on ne trouve plus que rarement, car détrônée par des variétés plus modernes.
Il y a quelque temps, je suis tombée sur tout un étal de courges variées, et je n'ai évidemment pas résisté : j'en ai ramené un bon nombre à la maison. Je fais ça chaque automne. En 2013, je vous montrais comment je faisais.
Dans le magasin, je m'étais livrée à un bref calcul : sachant que dans 4 semaines je partais me faire opérer, que selon leur grosseur elles font entre un et trois plats, que je peux faire gratin, soupe, gâteau ou compote, mes achats étaient raisonnables.
J'ai commencé par la Rouge vif d'Etampes, la plus grosse de mes acquisitions. Elle m'a donné un beau gratin, puis une bonne soupe, et enfin un gâteau.
Pour la soupe, rien de plus simple : je fais cuire mes morceaux dans un peu d'eau, je rajoute une boîte de lait de coco, à peine un peu d'assaisonnement, et je bats au fouet : même pas besoin de sortir le batteur électrique.
Pour le gâteau que je fais depuis bientôt 50 ans, c'est un peu plus compliqué.... Je fais comme faisait ma grand-mère : "Comme ça ". Je n'avais pas pu avoir plus d'explications. "Comme ça", accompagné d'un vague geste des mains, signifiait sans recette, sans mesurer. Facile à comprendre quand on a 20 ans et qu'on ne sait pas cuisiner. Facile à expliquer sur un blog !
J'ai essayé de faire attention pour pouvoir vous dire... Je m'inspire de ma recette de clafoutis.
6 cuillères à soupe bombées de farine
6 cuillère à soupe pas trop bombées de sucre
4 ou 5 œufs
et une assez grosse quantité de citrouille cuite à la vapeur et réduite en purée (probablement plus d'un kilo, voire presque deux..., puisque, dans mes clafoutis, c'est 1/2 l de lait).
Je ne mets que les ingrédients cités ci-dessus : la citrouille remplace le lait et les fruits du clafoutis.
On obtient une masse crémeuse, moins liquide que la pâte à clafoutis, mais bien plus fluide que la pâte à quatre quarts.
Je verse ça dans mon moule à manqué de 30 cm bien graissé et fariné, et je cuis à peu près 45 minutes à four moyen. Comme ma grand mère, tout simplement "comme ça".
Et surtout, je ne pense pas à faire de jolies photos :
Il ne restait qu'une part de ce malheureux qui était resté au four au moins une demie heure de trop.
Je n'en refais pas, car il ne me faudrait pas de sucre, et dès qu'il y a un gâteau à la maison, j'en mange trop.
Il y a quelques jours, on m'a apporté toute cette jolie petite famille :
La plus petite est grosse comme un pamplemousse. Chouette, encore de bon plats en perspective. Merci Jean-Claude.
Une année où nous étions courageux, l'Ours et moi avions épaté la famille. Au repas du soir de Noël, nous avons servi une soupe dans la citrouille. Seule, je n'aurais jamais pu la creuser, c'est beaucoup trop dur. Nous avons réchauffé la "soupière" au four (car pour garder la surprise elle avait passé la journée dans la voiture et il faisait très froid) et versé dedans la soupe chaude au dernier moment.
Hélas, pas de photos en ce temps-là. On se rend compte que tout a bien changé dans la vie. Sauf mes achats de légumes : toujours ceux qui poussent sous notre climat, à la saison NORMALE.
16 commentaires -
Bonjour tout le monde,
que vous dire ?
QUE JE VAIS BIEN, mais que je n'arrive pas à mettre mes idées en ordre, et que je ne sais pas par quel bout commencer sans faire trop de blablabla.
Jeudi, je devais entrer à l'hôpital pour faire faire mon deuxième genou hier.
Mais voilà que la cardiologue s'est opposée : elle veut d'abord trouver la cause de ma super-hypertension.
Je pourrais écrire que je ne savais plus sur quel pied danser depuis cette mauvaise nouvelle mais cette expression me paraît inadaptée pour quelqu'un comme moi qui n'a jamais su danser et qui en serait bien incapable en ce moment.
Comme j'ai du temps libre, je fais de petits bricolages pour Noël et le premier de l'an. Bien sûr je vous montrerai tout plus tard, mes idées vous serviront peut-être l'année prochaine.
Mais surtout, pour une raison que je ne comprends pas, je n'arrive pas à me concentrer sur mon ordi. Je fais un rejet inexpliqué. J'ai envie de faire des articles, mais comme je ne lis pas trop les Copinettes en ce moment, et que je ne leur laisse plus de commentaires, j'ai honte. Tout le monde me croit absente, alors que je regarde bêtement ma montagne habituelle. Je délaisse également ma messagerie, ce qui me vaut ennuis et remontrances.
J'ai regardé tomber la neige :
puis le soleil se lever :
et le soleil se coucher :
puis fondre la neige
Neige fondue ? Tant mieux. On a enfin pu recevoir une grosse livraison annulée la semaine dernière pour cause d'accès impraticable : les joies de la montagne !
L'Ours avait bien préparé la place :
La livraison attendue a pu arriver hier.
Trois énormes cartons dont vous verrez le contenu plus tard.
Mon gentil facteur a mis dans ma boîte au lettres une enveloppe très sympa qui contenait devinez quoi :
Cela venait de chez Marithé et Alain, pour que j'aie moi aussi l'impression de vivre dans un jardin de Paradis. Vivement le printemps : deux genoux neufs et plein de graines !
J'ai aussi essayé d'identifier un petit oiseau qui ressemblait à un moineau, ou à un rouge-gorge sans couleurs :
L'accenteur mouchet ? ? ? Il était loin de moi et n'arrêtait pas de se déplacer.
J'ai enfin une nouvelle date pour mon deuxième genou : le 26 janvier. D'ici là, il faudrait que je me donne des coups de pied au cul pour ne plus procrastiner. Autre expression idiote, car mes genoux ne me permettent plus cette gymnastique : ils ne pourront plus jamais plier comme avant.
Je vais essayer de retrouver ma vie habituelle et :
- de ne plus me laisser dépasser par des centaines de messages non lus
- de répondre aux amis dans des délais raisonnables
- de me tenir un peu plus sérieusement aux ouvrages que je me programme
- de bien faire les exercices prescrits par mes kinés
Je vous souhaite un bon dimanche et un bon début de semaine, tout en vous disant "à bientôt".
9 commentaires -
Quel drôle de temps cette année !
Mercredi, grand bleu sur ma montagne, et quelques taches de couleur sur mon jardin. Regardez-moi ça :
Ce n'est pas l'opulence de juin mais, pour la Toussaint, je trouve que c'est plutôt pas mal.
Juste un soupçon de gelée blanche, et la surprise :
Que dire ? Que je n'y comprends rien, car mes pavots fleurissent habituellement en juin.
Un rose en premier plan, et un presque blanc un peu plus loin. Très bien formés tous les deux, comme si c'était normal de fleurir maintenant.
Je profite de ce beau temps pour faire mes foins. J'ai de quoi édifier une belle meule si je rattrape le temps perdu : je peux passer des jours et des jours à arracher et couper toute l'herbe qui est installée partout.
Vendredi dernier, pour ma Grande qui est arrivée chez nous à la nuit, j'avais fait un petit bouquet. Cri d'horreur quand elle arriva dans sa chambre : "c'est quoi ce bouquet en plastique que tu m'as mis ?". Cri scandalisé de la mère : "non mais, regarde mieux !". Elle n'en revenait pas que j'aie encore autant de variété en fleurs pas de saison.
LA nigelle de 2017 : une seule fleur, bien tardive. Dire que, chez tout le monde, quand on en eu une fois, ça se resème partout pour la vie... et que je m'extasie quand une graine arrive à passer l'hiver dans mon jardin.
Les arbres de la forêt derrière chez moi.
Le cerisier issu de noyau qui pousse joliment devant ma véranda.
Vous ai-je déjà parlé de ce qui se dit ici ? Il paraît que, quand il y a un tremblement de terre, il neige juste après. Eh bien ça a tremblé samedi ( force 4) et la neige est annoncée pour dans deux jours. L'Ours ne croit pas ces histoires, et pourtant...
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