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    Première résolution pour 2017 : être plus sérieuse. Sérieuse dans le sens d'appliquée, présente. Pas dans le sens rabat-joie.

    La preuve ? J'ai fait des articles "comme si j'étais là", alors que j'étais chez Titi Joli. Peut-être que cette absence de quelques jours m'aura donné de bonnes idées. On verra...

    En attendant, j'exploite seulement une phrase que j'ai en tête depuis mon adolescence.

     Une amie de toujours faisait du grec et m'avait appris une phrase très vulgaire : "Où qu'est la bonne Pauline ? à la gare, elle pisse et fait caca". En fait, ce n'est qu'une vague interprétation phonétique d'un texte grec qui veut dire tout autre chose, mais on n'oublie pas un truc aussi rigolo.

    Grâce à Internet, je viens de chercher et de trouver la traduction. Parmi les explications, j'ai retenu cet article décortiquant aussi un texte latin qui m'a fait rire aux larmes. Même sans rien y connaître en latin, lisez-le, c'est irrésistible. Ça vous fera penser aux Babaorum et Petibonum d'Astérix.

    Souvent, en tombant sur quelque chose d'amusant, je me dis que la fourmi va s'en servir : mais la fourmi "glandouille" et s'arrête en chemin. Dans une fable de la Fontaine, je serais le lièvre sans cesse distrait, et qui est incapable de se concentrer.

     

    J'avais programmé ce billet, mais revenue plus tôt que prévu, je "l'agrémente" en faisant un peu de hors sujet : je viens de lire vos gentils commentaires (que vous avez écrit depuis votre maison douillette pendant que je me gelais chez Titi) et je m'aperçois que j'ai oublié de mesurer les objets de la photo-mystère de mercredi 18 : ils font 14 cm, ne se ferment pas comme des épingles, et je les trouve bien trop biscornus pour servir aux mailles en attente d'un tricot.

    L'Ours m'aide  à déchiffrer. Il lit 1/8    ?/?  3/8  1/2  5/8

    Les chiffres se présentent comme les fractions que l'on apprend à l'école, mais je ne sais pas écrire ça avec mon ordi.

     


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    Connaissez-vous l'histoire du schmilblick ?  Je vous avais donné un lien sur wikipedia au moment de mes questions sur les "trucmachinchoses", et au cas où vous n'auriez pas regardé, je vous en rajoute une couche.

    Il est né dans les années 50 grâce à Pierre Dac. Voilà ci-dessous une copie du site pierredac.free.fr

     

    " C'est dans la nuit du 21 novembre au 18 juillet de la même année que les frères Fauderche ont jeté les bases de cet extraordinaire appareil dont la conception révolutionnaire risque de bouleverser   toutes les lois communément admises tant dans le domaine de la physique nucléaire que dans celui de la gynécologie dans l'espace.

    Voici donc, d'après la communication qu'ils viennent d'adresser à l'Académie des inscriptions sur les murs, et des belles lettres recommandées, quelles en sont les principales caractéristiques .

    Le Schmilblick des frères Fauderche est, il convient de le souligner,  rigoureusement intégral, c'est-à-dire qu'il peut à la fois servir de Schmilblick d'intérieur, grâce à la taille réduite de ses gorgomoches, et de Schmilblick de campagne grâce à sa mostoblase et à ses deux glotosifres qui lui permettent ainsi d'urnapouiller les istioplocks même par les plus basses températures. Ça c'est clair, jusque là !

    L'un des principaux éléments du Schmilblick est la papsouille à turole d'admission qui laisse passer un certain volume de laplaxmol, lequel, comme chacun le sait, n'est autre qu'un combiné de smitmuphre à l'état pur et de roustimalabémol sulsiphoré. Le laplaxmol, après avoir été soumis à un courant polyfoisé de l'ordre de 2 000 spickmocks exactement - moins, ce ne serait pas assez, plus ce serait trop -, se transforme alors en troufinium filtrant, non pas à l'état métalbornique, ce qui serait non seulement ridicule, mais encore totalement inopérant, mais bel et bien à l'état guilmanuré, d'où formation de gildoplate de raboninite, élément neuromoteur et fondamental du Schmilblick.

    La mise en marche du Schmilblick est, vous allez en juger, d'une déconcertante facilité puisqu'elle s'opère par simple rivaxion de la rabruche.

    Automatiquement, le flugdug - le flugdug métranoclapsoïdique, naturellement, autrement, ça n'aurait aucun sens, voyons   - le flugdug métranoclapsoïdique, donc, entraîne, par le jeu de sa liquemouille et de ses trois spodules, le bournoufle du grand berdinière, qui faisant pression sur la rutole de sibergement libère la masse des zavaltarépodes, lesquels poussent le clampier dans la direction du viret d'alcalimon. C'est à ce stade, qu'intervient la phase la plus délicate du fonctionnement car, jusqu'à ces temps derniers, il y avait à cette période, risque permanent de calcifrage par suite du passage du flagdazmuhl dans le calcif du propentaire de mortification.

    Eh oui ! Eh oui ! C'était très dangereux .

    Or, il a suffi aux frères Fauderche de brancher un simple schpatmock du commerce sur le bidule d'échappement et deux pepsoïdaux clatinomalfoireux sur l'artimon préférentiel pour placer le Schmilblick en position idéale d'évernescence pornogyrohallucinoïdale d'où élimination radicale et même radicale socialiste, de tout risque d'accident - parallèlement le problème de saturation par accumulation des gaz splélémétiques ne se pose plus puisque, dans le schmilblick intégral, ils sont nécessairement et obligatoirement fulmiférés par le lavalnaplage automatique des onazbiplucks extra-chiadés. Enfin tout danger de gastralaminage est définitivement écarté par  1'utÏlisation rationnelle, dans la bélure staphomotrice,  de la force extraphalzaroïdique, laquelle, comme nul ne l'ignore est proportionnelle au carré des ondes talardinconcentriques.

        Tel est, dans ses grandes lignes, dans ses lignes essentielles, le Schmilblick de Jules et Raphaël Fauderche, que les plus hautes compétences s'accordent à reconnaître, non seulement comme la plus étonnante découverte de tous les temps, mais, au sujet de laquelle, il est toutefois permis de se poser la question suivante : certes, le schmilblick est un merveilleux appareil, dont l'admirable degré de perfection ne saurait être révoqué en douce , mais en dépit de tout cela, en bref, au juste et en définitive, à quoi sert-il ? Pour pertinente qu'elle soit, cette question ne comporte pas de réponse. Car le grand, l'immense mérite, des deux illustres savants qui sont les frères Fauderche,   réside principalement dans leur magnifique esprit de désintéressement, puisque faisant uniquement de la science pour la science, comme d'autres font de l'Art pour l'Art,   ils n'ont jamais et à aucun moment, envisagé le côté bassement utilitaire de leur généreuse et gratuite invention .

      Ainsi donc, haut les coeurs et chapeaux bas, devant ces deux hommes aussi modestes qu'audacieux, et qui , partis de rien, pour arriver nulle part,  n'ont pas hésité à consacrer les plus belles années de leur existence au seul bénéfice de la géniale réalisation qu'est le schmilblick. Ce schmilblick, dont on peut d'ores et déjà prédire que demain, ou les jours suivants, il sera universellement considéré par tous les hommes de bonnes volonté non seulement comme le sublime foyer du phare, d'une civilisation lumineusement rénovée, mais encore et enfin  comme la seule panacée possible au sein d'un monde  humainement et schmilblickement  pacifié !"

     

     

     

    Je suis en admiration devant cet art de jouer avec les mots, ou d'en inventer.

    Guy Lux avait acheté le droit d'utiliser ce mot pour un (devenu) célèbre jeu télévisé, diffusé en 1969/1970. Ce jeu a frappé les esprits, et tous ceux qui l'ont connu ont gardé en mémoire certaines images.

     

    Coluche a fini de l'immortaliser avec son sketch que nos oreilles n'oublieront jamais.

     

     Article programmé car je suis en vadrouille...

     

     

     

     


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    Je suis partie pour quelques jours et je vais profiter de mon absence loin d'Internet pour vous demander de m'aider.

    Je vous disais récemment que j'ai les dés de mes deux grand-mères. Ce n'est pas tout. J'ai eu ces objets aussi en héritage :

     

    Photo mystère

     

    Une de mes grand-mères l'avait dans ses affaires de couture, l'autre avait le sien dans le tiroir de sa machine à coudre Singer à pédale de 1916. Je n'ai jamais su cékoissacétait. je ne sais pas comment m'y prendre pour trouver.

    Et vous ? Vous pouvez divaguer pour que je m'amuse à mon retour, mais vous pouvez aussi m'aider vraiment. Il y a si longtemps que cela m'intrigue.

    Photo mystère

     

    Ça ressemble à une épingle, qui mesurerait 14cm mais bien que ce qui ressemble à un ressort soit flexible, cela ne se crochète pas.

    Sur la tige, il y a un drôle de petit crochet très mobile.

    La languette graduée fait un peu ressort sur la plaquette qui la supporte.

     

    Photo mystère

    Je ne comprends rien aux graduations.

     

    Photo mystère

     

    Je ne sais pas quoi dire de plus.

    Je m'aperçois après coup que j'avais oublié de mesurer les objets ils font 14 cm, ne se ferment pas comme des épingles, et je les trouve bien trop biscornus pour servir aux mailles en attente d'un tricot.

    L'Ours m'aide  à déchiffrer. Il lit 1/8    ?/?  3/8  1/2  5/8

    Les chiffres se présentent comme les fractions que l'on apprend à l'école, mais je ne sais pas écrire ça avec mon ordi.

     

    Suite et fin : Emmanuelle a trouvé http://www.toovintage.com/boutique/boutique-tendance-loft/pince-a-ourlet.html

    Il s'agit d'une pince à plis, pour ourlets. Les graduations sont peut-être bien en inches, normal quand on sait que j'en ai trouvé un exemplaire dans le tiroir de la machine Singer.

    Merci Emmanuelle

     

    De son côté, L'Ours avait trouvé plissoir, mais sans plus d'explications.

    Apparemment, il me manque une pièce, et je n'ai pas le mode d'emploi.

    N'empêche que Internet c'est magique. Un mystère élucidé...

     

     

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    Hier, je vous ai montré comment la neige commençait à s'installer. Elle est tombée sans interruption nuit et jour et ce n'est pas fini...

    Ce matin, nous avons constaté que les prévisions météorologiques étaient exactes. Pas tout à fait l’horreur, mais presque.

     

    Jolie mer blanche

    Elle est vraiment trop là

     

     

    Elle est vraiment trop là

    Une partie de la neige du toit de la maison était tombée sur la véranda, et en glissant avait entraîné celle de la véranda sur l'allée.

     

    Elle est vraiment trop là

     

    L'Ours devait dégager cette montagne compacte pour que nous puissions sortir.

     

    Elle est vraiment trop là

    Non, je n'ai pas dit "attention au rosier", il ne pouvait pas faire autrement. Tout à gauche, il y a l'aucuba dont je vous parlais hier. Comprenez-vous pourquoi il se casse souvent ?

     

    Elle est vraiment trop là

     

    Derrière  la maison, il y a une sorte de venelle où l'Ours descend parfois pour la nettoyer. Le bas de la fenêtre à volets gris lui arrive à peu près au niveau du cou en temps normal. De ce côté de la maison, nous avons supprimé les arrêts de neige, alors tout tombe, et le toit souffre moins.

     

    Elle est vraiment trop là

     

    Cette photo est pour mes petits. C'est la fenêtre des Gentianes, que certains appellent le dortoir.

     

    Je voulais leur montrer ce qui est entassé, tout à fait naturellement par le ciel, sur le toit de l'auvent qui est en contrebas.

     

    Je crois que Pitchounette ne pourrait pas voir le jardin.

     

     

     

    Elle est vraiment trop làElle est vraiment trop là

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après avoir dégagé le passage, l'Ours a essayé de faire le vide sur le toit de la véranda. tantôt par en haut, tantôt par en bas.

     

    Elle est vraiment trop là

     

    Cette énorme photo a été prise dans la matinée. L'Ours a chaussé les raquettes dans un but précis : aller chez Voisine et tasser un peu la neige pour pouvoir y jeter une partie de la nôtre.

     

    Elle est vraiment trop là

     

    Et voilà la touche finale.

    Le petit portail a réapparu, le chemin est tout propre.

    La météo nous annonce encore 50cm.

    Je ne sais pas comment on va transporter à la voiture les quelques bagages qui nous restent.

    Bon, dans tous les cas on y arrivera et nous partirons respirer l'air marin.

     

     

     

     

    J'ai programmé quelques trucs ... et je vous ferai signe à mon retour.

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    Elle était attendue depuis l'automne. Eh bien, ce coup-ci, elle est bien là.

    Tout était blanc depuis mardi, et au cas où les déplacements deviendraient difficiles, l'Ours et moi sommes descendus vendredi  dans la vallée pour quelques courses.

    Au retour je me suis amusée à vous faire un petit reportage.

    Elle est un peu là !

    On part pour 550m de montée en 7 ou 8 kilomètres. "En bas" il neige assez peu : nous habitons deux mondes différents.

     

    Elle est un peu là !

    Plus on monte, moins les traces sont visibles.

     

    Elle est un peu là !

    Le chasse-neige est passé peu de temps avant nous.

     

    Elle est un peu là !

    On arrive à la petite rue qui grimpe chez nous (nous y sommes les seuls habitants, le chasse-neige était passé le matin, mais il neige depuis des heures)

     

    Elle est un peu là !

    Presque arrivés au but.

    Rassurez-vous. Nous n'avons rien de héros. Notre voiture est équipée de pneus-neige, et  Direction Départementale des Territoires et Mairie font bien leur boulot. Nos routes et rues sont dégagées régulièrement. Aujourd'hui dimanche, les ouvriers communaux ont passé la fraise dans notre ruelle où seuls passent des piétons.

    Il a beaucoup neigé aujourd'hui, et le plus gros reste à venir.

     Aujourd'hui, je continue à vous montrer comment ça se passe les jours de neige.

    Elle est un peu là !

    Ci dessus, camouflage au fil des heures. Explications ci-dessous.

     

    Elle est un peu là !

      Mon aucuba, âgé de 16 ans se casse fréquemment sous le poids de la neige.

     

    Cette année, l'Ours lui a fabriqué une armature de tipi, et j'ai jeté dessus un vieux bout de chiffon synthétique.

     

    C'est à cause de cette protection qu'il ressemble à une pyramide.

     

    L'Ours a pris ses précautions :

     

     Elle est un peu là !

    Un petit portail à claire-voie est plus facile à ouvrir qu'une énorme porte en bois.

    Nous partons mardi pour quelques jours. Nous avons monté la voiture, l'avons chargée de ce qui est lourd, et l'Ours l'a redescendue à l'abri au garage dans le cœur du village.

    J'espère que cette météo ne vous cause pas trop de soucis, et que tout se passe bien pour vous. Je viens de voir la TV, c'est la joie pour personne, même pas pour les skieurs.

     

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