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Bonjour tout le monde.
Je ne vous ai pas oubliés, j'accumule photos à vous montrer et histoires à vous raconter, je mets un peu d'ordre dans tout ça...
Dans le jardin de la fourmi, il a fait jusqu'à tout récemment un froid de canard. Canard et fourmis ne sont pas incompatibles.
Le 16 juin, vers midi 12 °, le 17 au matin 6°. Grâce à cette fraîcheur, tout est très en retard par rapport à "en bas", et je fais sensation quand je porte un bouquet hors saison.
Mes rosiers commencent juste à fleurir et le muguet fane à peine.
J'ai une âme de collectionneuse, dès que je vois une plante que je n'ai pas, il me la faut. Cette année j'ai trouvé un chrysanthème comestible. Le marchand m'a dit qu'il y avait plusieurs couleurs possible, mais les graines étant mélangées, surprise ...
Je ne me lassais pas de regarder la première fleur : une vraie merveille d'architecture et de décoration. Je n'ai pas eu le courage de manger ne serait-ce qu'un seul pétale, c'était vraiment trop beau. La floraison continue : peut-être arriverons-nous à réussir LA photo où on verra que le cœur est irisé.
Il y a quelques années, j'avais semé des graines de coing. Elles m'ont fait un joli arbuste qui gêne l'Ours-tondeur. Cette année, sentant planer la menace de la scie, mon cognassier m'a offert une fleur. Une seule, mais comme elle était belle !
Elle était bien cachée dans le feuillage, totalement invisible :
Je m'émerveille également devant les fleurs en boutons. Ils ne sont pas beaux le lupin violet de gauche et l'iris noir à droite ?
L'iris noir, bien que pas tout à fait noir est une réussite extraordinaire des obtenteurs. Combien d'essais ratés pour arriver à ce résultat !
Ces jours-ci, l'Ours fait encore un morceau de GR10 avec nos amis. Pendant que les hommes marchent, les femmes papotent et se promènent. Nous avons été frappées tout à l'heure, dans le Tourmalet, par les jolis tapis multicolores qui s'étalaient au bord de la route. Mais nous étions dans le brouillard et la pluie menaçait, alors vous ne les verrez pas aujourd'hui.
La glycine en général très généreuse.
Le rhododendron de 15 ans a fait 4 fleurs ! Trois groupées et la quatrième un peu seulette sur une branche égarée.
Une ancolie toute frisottée.
Mon jardin est plein de fleurs de toutes sortes. L'ensemble n'est peut-être pas très harmonieux, mais qu'est-ce que je m'amuse à étudier toute cette variété !
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Il y a longtemps que nous n'avons pas manifesté.
Il y a encore plus longtemps que l'Ours a laissé tomber la batterie.
Nous avons ce soir une occasion de concilier les deux. Le matériel est prêt :
L'Ours a fait des essais, il n'a pas perdu la main :
Les bouchons pour mes oreilles sont dans ma poche. Concert à 19h30 devant la Mairie de notre sous-préfecture.
Cherchez où il y a des "Casseroles debout" près de chez vous, c'est ce soir partout en France. Et le 23 juin, et le 28 juin.
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Comme annoncé ici, je continue ma promenade botanique, mais pas que botanique.
J'ai échappé au danger :
J'ai franchi avec succès un pierrier :
J'ai enjambé un grillage sans encombre, la preuve, il est derrière :
J'ai rencontré des bébêtes de toutes les couleurs.
Tout se passait bien et c'est là que je me suis "espatarée" comme une bouse, dans les framboisiers. Personne ne m'a vue (l'honneur était sauf), les framboises ne sont pas encore formées (pas de taches) mais pour me relever, quelle histoire. J'ai mal aux genoux (donc certains mouvements impossibles), j'étais encombrée de mes bâtons, d'un sac à dos (coupe-vent et pique-nique) et d'une banane ventrale (APN et téléphone juste pour avoir l'heure). C'était une pente assez raide dans de l'herbe mouillée, et ça glissait ! Je pensais aux tortues sur le dos.
Je me serais presque fait rire toute seule !
J'ai enfin réussi à me ramasser et j'ai pu repartir.
J'ai vu des coronilles. Je n'avais jamais observé comment se présentaient les fleurs vues de dessus (clin d’œil à Macha) :
Pour la première fois j'ai remarqué ces daphnés. Ces miniatures sont au ras du sol. Vivement qu'on puisse envoyer les odeurs avec les images ! Si vous saviez comme elles sont parfumées !
Ces petites fleurs ne sont pas portées par de simples tiges. Il s'agit de sous-arbrisseaux avec du bois. Regardez bien l'image qui suit. On voit une branche dans l’angle du haut à gauche.
J'ai beau aller très souvent à cet endroit, je découvre toujours quelque chose. Le jardin naturel est aussi bien organisé que les jardins créés de toutes pièces : les floraisons se succèdent régulièrement tout au long de la saison.
Je devais remonter ce vallon où il n'y a pas de chemin, mais plein de bras du ruisseau qui descend. On comprend pourquoi il faut toujours de bonnes chaussures. On ne voit pas très bien à cause de la pente, mais c'est assez accidenté, il faut choisir ses passages. Entre les rochers et l'eau, ce n'est pas très simple.
C'est là que les grassettes pullulent.
J'ai vu des bébés saxifrages, ceux qui font de gros coussins de fleurs jaunes en juillet (mais dont je ne trouve pas le nom exact) .
J'ai également vu les habitants habituels du "rocher aux saxifrages", les saxifraga longifolia ceux qui font de si belles rosaces et des hampes immenses en été.
Les précédents vivent les pieds dans l'eau, ceux-ci n'ont besoin que d'une minuscule anfractuosité dans les parois des rochers.
J'ai rencontré des gentianes printanières :
et aussi quelques rhododendrons ferrugineux un peu ouverts :
Et vous savez ce qu'il m'a dit l'Ours en rentrant à la maison ? Que mon APN était sur la position "contre-jour" à cause d'une sorte de bouton qui avait malencontreusement tourné... Quand je vous dis que je ne comprends rien à ce matériel moderne !
Mon premier appareil photo était un gros cube noir qui ne connaissait que les pellicules en noir et blanc, auquel on installait une ampoule pour faire des photos la nuit. Il n'avait aucun réglage et ne me faisait jamais de farces.
Il s'appelait Brownie flash et j'avais 10 ou 12 ans.
Toutes les photos de ces deux épisodes sont de moi, sauf deux faites par l'Ours qui était dans la même montagne : lesquelles ?
Il n'y a rien à gagner, c'est juste pour rire, car j'avais vraiment tout pour ne pas réussir (le moins bon appareil et le pire des réglages qui soit)
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Les grassettes ? Non pas des copines grassouillettes, pas des frites baignant dans l'huile, pas des plantes grasses élevées en serre, rien de tout ça, je vais vous expliquer.
Pour commencer, et de huit ! je pense vous avoir parlé déjà 7 fois de mes promenades au barrage des Gloriettes (Tapez Gloriettes dans "rechercher" dans la colonne de droite) et j'ai encore de nouvelles plantes à vous montrer.
Aujourd'hui l'Ours allait randonner au cirque d'Estaubé avec un groupe de marcheurs. Il a pensé que je pourrais partir en voiture avec eux, car ils passaient par le barrage des Gloriettes, site que j'affectionne particulièrement.
Je suis déjà en position de mon côté du barrage, les randonneurs sont sur l'autre rive. À mes pieds, des promesses de fleurs :
Des quantités de lis martagon et d'arnica.
Tout va fleurir, il suffit de revenir dans quelque temps pour voir arriver la couleur.
Je ME suis fait, toute seule, MA promenade botanique. Cela aurait été parfait si le ciel avait été plus bleu, si les fleurs avaient été moins en retard, et si mon APN ne s'était pas obstiné à afficher "Relevez le flash" même au soleil. Déjà que je ne suis pas très douée, si la technique "elle fait rien que de m'embêter" je ne sais pas comment je vais pouvoir vous montrer les merveilles de la nature. Je me disais que j'avais tout de même de la chance. j'étais vraiment seule et personne n'a vu mon flash (sans lui, pas de déclenchement). Mais mes clichés sont très moyens.
J'ai préparé ma racine de réglisse (trifolium alpinum) que je vais mâchouiller pendant deux heures. J'avais présenté cette plante après une sortie effectuée le 15 juin 2014. Presque la même date, hier, c'était le 12 juin, et beaucoup plus de fleurs cette année-là.
Vous pouvez regarder ici et comparer, si la nature vous intéresse.
Le sentier étant au dessus de l'eau, j'ai l'impression d'être sur une corniche surplombant la mer. De petits arbre héroïques se penchent vers l'eau. Je ne sais pas quel âge ils ont, mais je sais qu'il leur faut pas mal d'années pour ressembler à des arbres. En montagne, les conditions sont pires que dans mon jardin.
Les randonneurs vont longer le torrent qui alimente le lac, et moi je vais partir vers ma gauche en remontant un petit ruisseau.
Je suis passée contre le "rocher aux Ramondes" : juste 2 fleurs, et pas envie de faire des acrobaties, seule dans un endroit où le portable annonce "aucun service".
Et les grassettes ? Voilà, voilà !
C'est toutes les petites taches violettes.
Elles ont un feuillage très vif, tirant sur le jaune, et ... gluant pour attirer les petits insectes. Et, et ... elles les digèrent car elles sont carnivores.
Elles poussent les pieds dans l'eau, ou dans des sols très humides. Leur période de floraison n'est pas très longue, et hier c'était le moment. Il y en avait partout. Leur vrai nom est pinguicula.
Demain ou un autre jour, je continue ma balade. Et je vous raconte mes mésaventures.
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Notre vie est pleine d'expressions comprenant des chiffres et des nombres. Pourquoi cette manie de vouloir compter des choses ?
Un iris noir
- Ne faire ni une ni deux
- Ne pas casser trois pattes à un canard
- La semaine des quatre jeudis (celle-là, seuls les "vieux" peuvent comprendre)
- La cinquième roue du carrosse
- Il faut que le muguet ait treize clochettes pour vraiment porter bonheur
- Treize à la douzaine (pourquoi vendre les œufs et les huitres par douze ?
- Voir trente six chandelles, tous les trente six du mois
- Les quatre cents coups
- Les œufs de mille ans, ou de cent ans, enfin presque. Ils ont juste subi un drôle de traitement.
- Gagner des mille et des cents (ne pas les gagner)
Cent ou mille fleurettes (à gauche la spirée qui a perdu toutes les siennes sous l'orage d'hier)
- Mille millions de mille sabords
Ça, c'est ce qui m'est venu à l'esprit sans trop réfléchir. Je vous donne un lien, pris au hasard, pour vous occuper un moment.
La fourmi aujourd'hui, si mes prévisions sont exactes, atteint les cinquante mille visiteurs depuis juillet 2013. Ça me semble énorme ce 50 000. Alors, un grand merci à vous qui passez par là, ou qui revenez fidèlement. Vous êtes de plus en plus nombreux à vous inscrire à ma newsletter (beurk pour ce vilain mot pas français) et cela me fait vraiment plaisir.
J'habite loin des villes et de leur agitation. C'est sympa, mais pas évident d'avoir des copines. La seule avec qui je pouvais sortir ou parler chiffons a eu un AVC très grave en mai 2015 et vient juste de rentrer chez elle lundi. La pauvre est sacrément handicapée et en a pour encore bien longtemps avant de retrouver une vie à peu près normale. Donc, c'est vous tous mes copains et mes copines du quotidien.
Merci pour vos jardins, vos ouvrages, vos balades, votre cuisine, votre joie de vivre, votre présence que je ne trouve pas virtuelle mais réelle. Vos petits messages me sont précieux.
Pour parler chiffres, je voudrais vous rassurer. Vous compatissez quand je vous raconte les misères de mon jardin sous la neige. Mais, si mon aucuba de 16 ans culmine à 70 cm, mes mufliers atteignent 100cm, les iris 110/120, les ancolies 120, les lupins 130 et la monnaie du pape 150.
La réussite n'est pas proportionnelle à l'investissement. Voyez-ci dessus. Les grandes hampes sont issues de semis faits sur place. Tout a passé l'hiver au jardin, au printemps il n'y avait aucune trace de végétation. Ça se resème allégrement, et j'en arrache et en donne tout le temps. Par contre, le pot qui est à gauche a été fleuri il y a un mois avec des plantes achetées au producteur. Il n'y a pour ainsi dire plus de fleurs. Seuls les lobélias sont en pleine forme. Le reste végète. Cette nuit il faisait moins de 10°
La monnaie du pape. Bientôt elle donnera plein de pièces d'argent, que je ne compterai pas.
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