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    Pendant des semaines j'ai bavé devant les floraisons qui se déchaînaient partout, et moi et moi et moi... je n'en pouvais plus d'être dans les neiges qui me semblaient éternelles.

    Ça y est, c'est presque entièrement fondu.

    Je peux de nouveau étendre ma lessive au soleil. Mes cordes à linge sont là-bas, au fond dans la partie la plus basse du jardin. Le soleil et le beau temps étaient arrivés, mais je n'avais pas assez de hauteur pour les draps entre la neige et les cordes.  Sans compter que, étendre son linge avec des raquettes aux pieds, c'est un peu original, non ?

     

    Même plus jalouse !

    Photo du 29 mars   

     

    Les hellébores étaient totalement aplaties, et elles se sont refait une beauté :

    Même plus jalouse !

    27 mars     

     

     

    Même plus jalouse !

                                                                                                                       13 avril

     Tous les ans c'est la même histoire. Je désespère devant cette neige qui est trop bien installée, et je finis par m'extasier devant la rapidité des végétaux. En quelques jours, tout change tellement !

     

    J'ai des violettes de toutes les couleurs :

    Même plus jalouse !

     

    Les premiers crocus sont en train de faner, mais les moins bien exposés et les plus gros ont pris le relais :

    Même plus jalouse !

     

    Les petits bulbes déploient à leur tour leur éventail de couleurs :

    Même plus jalouse !

    Je ne vous montre que les puschkinias, car j'ai décrit l'an dernier mes "rase-mottes" bleus.

     

    Les primevères se développent tranquillement.

     

    La première jonquille vient de s'ouvrir.

     

     

    Les arbres et arbustes bourgeonnent. Comme me l'a conseillé Claire l'an dernier, je traque les fleurs femelles des noisetiers, et j'ai fait des progrès dans le maniement de l'appareil photo :

    Même plus jalouse !

     

     

    Je n'ai plus qu'à croiser les doigts ou invoquer les dieux des jardiniers afin qu'une horrible neige de printemps, bien mouillée et bien lourde, ne vienne pas me remettre le moral à zéro.

     

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    Dans la bibliothèque de mon village, nous proposons à nos lecteurs un bon nombre d'ouvrages en gros caractères.

    Les personnes qui ont des difficultés avec les lettres trop petites apprécient beaucoup. Je vous dis ça, car on ne sait pas toujours que ces livres existent. Voisine, à qui je les avais fait découvrir, ne voulait lire que "mes livres".

    Il y a quelque temps, en rangeant un peu les rayonnages, mes yeux sont tombés sur ce titre.

    Amer, le chocolat ? J'ai regardé le sujet, et l'ai emporté pour le lire.

    J'ai beaucoup aimé.

    Les héros sont deux enfants (l'oncle de 14 ans et sa nièce de 5 ans) qui vivent près de Belfort pendant la guerre. En 1944, la vie devient impossible tellement la guerre est près de chez eux. Les autorités acceptent que les enfants soient évacués vers la Suisse où des habitants proposent de les prendre en pension.

    Ce livre a été écrit par Marie-Thérèse BOITEUX qui était enfant à ce moment-là.

     On sent que c'est du vécu. Les événements sont vus et ressentis par le garçonnet, le grand, qui souffre de la guerre et aussi de sa peste de nièce.

    Ce n'est pas un roman, c'est simplement de petits souvenirs, comme des photos d'instants. L'auteur décrit très bien comment la vie de tous les jours était spéciale. Pas d'histoire, pas de drame, seulement du quotidien. Et le fameux séjour en Suisse où les enfants découvrent un monde sans restrictions.

    J'ai été touchée par ce livre, car on parle beaucoup des deux guerres depuis l'an dernier.

    Je suis née après la guerre, pendant le "baby boom", mais j'ai des souvenirs très précis : les avis sur certaines maisons "abri 10 places", un camp qui existait encore près de Bordeaux, ma carte d'alimentation, la petite ration d'huile gardée par mes parents, des restes de quartiers bombardés, les histoires que racontait ma famille, tout un tas de petites choses que les générations actuelles n'imaginent pas.

    Pour ne pas oublier, il est bon de lire ce genre d'ouvrage, ni triste ni angoissant.

     

     

     

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    Décidément, j'adore ces exercices de Pascal PERRAT

     

    JE, TU, IL, ELLE et MOI, on en a marre de se taper tout le boulot, tandis que d'autres mots, bien planqués dans le dico, bossent une fois tous les trente-six du mois.
    Bathyscaphe, par exemple, ça fait combien de temps
    qu'il est plongé dans un profond sommeil ?
    Et bathypélagique et bathysphère qui l'encadrent dans tous les dictionnaires ?

    Ceux-là, ils ne sont pas trop fatigués par un usage intensif ! On ne les sort que dans des jeux comme celui des "1000 euros", juste pour demander leur orthographe aux candidats. On veut les garder intacts pour continuer à enquiquiner les générations futures et conserver les particularités de notre belle langue.

    On les retrouve dans des "ouvrages de référence" lus uniquement par des spécialistes, des maniaques du détail.

    Il paraît qu'une personne érudite utiliserait aux environs de trente mille mots,  un locuteur moyen trois mille, et un jeune sans culture à peine trois cents ! Alors, JE, TU, IL, ELLE et MOI, NOUS allons fouiller dans les vieux livres pour retrouver et remettre en service quantité de mots perdus aux oubliettes. Fini le long sommeil dans les pages jaunies !

    C'est comme les conjugaisons. Qui donc dit encore : il eut fallu, que nous dussions, que vous missiez et autres formes verbales connues seulement de quelques lettrés pointilleux ?  Quel dommage qu'elles ne se trouvent que dans les manuels de grammaire !

    NOUS allons commencer par réhabiliter le passé simple. J'allai, nous tînmes, vous aimâmes, vous sentîtes, ne trouvez-vous point cela agréable ? 

    C'est comme en cuisine : vous aimez la nouveauté sans renier le passé, vous utilisez des ingrédients de base et vous agrémentez de toutes sortes de saveurs. Vous comprenez ce que nous voulons dire ?

     Nous sommes quelques mots passe-partout, mais nous avons besoin de la compagnie de tous les autres. Allez, vous tous, faites un effort quand vous écrivez. Variez votre vocabulaire et vos tournures de phrases. Ne nous laissez pas nous crever à la tâche. Plus nous serons de fous, plus nous rirons.


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    Bonjour à toutes et à tous,

    ces jours-ci, et plus particulièrement ce dimanche, on ne voit sur les blogs que des "Joyeuses Pâques", de superbes décors faits avec amour, des tables joliment mises, que du bonheur. Ça fait plaisir à voir.

    Le soleil est présent, le jardin presque débarrassé de sa neige.

     

     

    Un monde merveilleux ? Pas tout à fait...

    C'est justement aujourd'hui qu'une amie m'envoie ça : un clip à la non-gloire de Monsanto (clic)

    Pas gai du tout, mais prenez la peine de visionner et de faire suivre. Il ne faut pas oublier où nous en sommes et où va le monde. Que ne feront pas les multinationales pour augmenter leur pouvoir !!! Il n'y a pas que des copilotes fous, il y a des financiers aussi.

    J'avais déjà poussé un coup de gueule en 2013.

    Et je vous recommande les sites "pour résister" dans mes préférés de la colonne de droite, dont Kokopelli qui commence à être bien connu, mais reste une petite association avec de petits moyens (mais tout de même de vrais grands procès contre de gros marchands de graines).

     

     

    Clic sur la photo pour voir l'avion.

     

    Le ciel est par dessus chez moi, si beau, si calme.........................

     

     

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    Hier, la météo était sympa, et nous avons fait un p'tit tour au Pays Basque.

    Je vous ai parlé il y a quelques jours d'Arnaga, et j'ai eu envie de voir l'Océan. En fait, le ciel était bleu, mais un petit vent frisquet m'a coupé l'envie de lézarder sur la plage ou de patauger.

    Je voulais voir une expo de patchwork à Ciboure. Nous avons pique-niqué dans la voiture, en regardant le fort de Socoa :

    Un p'tit tour

    Nous étions au pied de la tour de Bordagain, sur la colline du même nom, tellement ventée que je suis restée à l'abri pour faire ma photo. Même en me déplaçant, la ruelle étant étroite et en pente, je n'aurais pas pu éviter tout ce qui est panneaux, et antennes.

    L'Ours n'étant pas passionné par le sujet, j'avais un temps limité. Parmi toutes les œuvres exposées, j'ai surtout retenu celles qui étaient réalisées dans le même esprit. J'avais déjà remarqué ça il y a deux ans dans une autre expo, et j'ai envie de tenter cela moi aussi. les patcheuses comprendront sans explications, mais pour les autres, je dis tout (ou presque): toutes les étoiles de chaque patch ont été découpées dans un même tissu imprimé.

     

    Un p'tit tour

    Un p'tit tour

    Un p'tit tour

    Un p'tit tour

    Un p'tit tour

     

    Je suis fascinée par la variété de motifs que l'on peut obtenir avec un seul tissu. Bon, d'accord, il faut en ajouter un ou des autres pour faire le remplissage et les bordures. Mais quand même ....

    Je viens de chercher un bon moment et j'ai trouvé !!! On appelle cette technique Stack and whack, et il y a ici pas mal de photos. aussi.

    Marmotte rousse que je remercie me dit qu'on appelle aussi cet exercice Kaléidoscope.

    Mon souci, c'est que malgré mon stock de chiffons, je n'ai rien qui soit adapté à ce type de découpage. je sais qu'à Biarritz il y a de super magasins de tissus. Mais je n'ai pas réussi à les trouver hier. Il y avait des travaux sur les routes, c'était le bazar. Mais, j'y reviendrai avec une copine (hein, Evelyne, on sortira de nos "tutas" ?)

     

     

     

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