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    Encore un exercice proposé par Pascal PERRAT

     

    Elle était née avec une toute petite clé dans la main.
    Personne ne savait à quoi elle pouvait servir.
    Papa n'était pas serrurier, maman n'était pas musicienne.
    Alors on s'interrogeait, qu'est-ce que cela voulait dire ?

    On connaissait déjà l'histoire du bébé qui était né en riant comme un fou. Il brandissait un poing fermé et on avait fini par y trouver LA pilule anticonceptionnelle.

    Mais une clé ?

    Ce n'était tout de même pas celle d'une ceinture de chasteté, invention du XVème qui n'existe normalement plus depuis des temps immémoriaux, quoique, sur Internet les propositions abondent.... Ça vous étonne ? Eh oui, j'ai regardé !

    La clé du Paradis, peut-être. Mais non, le Paradis est au ciel, et un bébé ne descend pas du ciel.

    La clé du bonheur, alors. Voilà qui serait bien utile pour affronter la vie en ce vaste monde. Pourtant, soyons réalistes : le bonheur, concept immatériel,  ne peut pas se libérer avec une clé matérielle.

    Une clé de sol ou d'une autre note ? Mais non, maman n'est pas musicienne et bébé ne saurait qu'en faire. Bien sûr, on a déjà vu des clés de sol sur des do-mi-si-la-do-ré, mais elles sont trop grandes pour tenir dans la main d'un nouveau-né.

    Maman aurait-elle avalé quand elle était enfant la clé de sa tirelire pour mieux la cacher et que ses économies restent bien à l'abri ? Ou bien la clé de son carnet à secrets pour que personne ne puisse les lire ?

    Réfléchissons un peu : avec un minimum de connaissances sur le corps humain, il est impossible qu'une clé se trouve là. Il y a donc un vrai mystère, comme dans les histoires fantastiques.

    Cette petite fille ne peut qu'être une fée venue pour réveiller notre imagination. Nous sommes bien trop plongés dans le concret, nous devons nous remettre à rêver. Nous allons continuer à chercher, nous creuser les méninges pour, un jour peut-être, trouver la clé de l'énigme....

     

    La clé mystérieuse

     

     

     

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    Je ne sais plus quoi vous dire à part qu'il neige, qu'il a reneigé, qu'il a plu et replu, qu'il va encore pleuvoir et encore neiger. Au village, nous avons eu 1,50m en trois jours au début du mois, ça s'était un peu tassé, mais il en est encore tombé aux environs d'un mètre.

     

    Mon décor depuis ma véranda il y a trois jours :

    Quelles vacances !

     

    Par chance pour l'Ours, il a eu de la main d’œuvre supplémentaire. Faute de pouvoir faire travailler ses jambes sur les pistes, le cousin a musclé ses bras :

    Quelles vacances !

    De l'autre côté :

    Quelles vacances !

     

     

     

    Toutes les stations de ski des environs furent fermées, les routes parfois coupées (avalanches, éboulements ou simples mesures de sécurité), mais vous le savez déjà par les infos. Ils (les journalistes parisiens) ne parlent des Pyrénées que pour en dire du mal.

     

    Les vacanciers se sont succédés à la maison. Je passe mon temps dans les lessives. Ce n'est pas trop fatigant avec la machine à laver, mais pas bien passionnant de vous montrer mes draps sur les cordes à linge au 2ème étage. J'en suis à 17 lits. Évidemment, je n'ai pas 34 draps, alors nos invités profitent de tentures qui changent au fil des jours :

     

    Quelles vacances !Quelles vacances !

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mes draps sont en accord avec les noms des chambres, donc c'est parfois bleu (campanules), dans le rouge (framboises), bleu et jaune (gentianes), variable (pavots).

     

    Nos petits cousins sont venus avec des amis : ils n'ont même pas pu admirer notre paysage tellement le temps a été pourri.

    Tout le village a fait son possible pour proposer des animations aux vacanciers désœuvrés : cinéma gratuit, ouverture de la bibliothèque, des expositions, jeux géants, Thermes, etc...

    Finalement, tout s'est bien passé, et les touristes ne semblaient pas mécontents. Les plus courageux ont découvert les raquettes. Leurs circuits les emmenaient en face des coulées de neige, et ils ont ainsi bien compris pourquoi on était obligés de fermer les pistes. Quand on voit ça en vrai, ça rend raisonnable...

    Ce matin, en revenant de faire quelques courses, j'ai entendu un drôle de bruit. Après avoir compris ce qui se passait, je suis revenue faire quelques photos qui, comme d'habitude, ne sont pas terribles. À ma décharge, il pleuvait et j'étais sous mon parapluie :

     

     

     

     

    Quelles vacances !

    Une petite avalanche est descendue il y a quelques jours de la rive droite du torrent, et a atteint la rive gauche. Si on avait laissé cette masse sur place, la moindre coulée de neige serait passée par dessus et aurait envahi le parking, la route et éventuellement les bâtiments d'en face. Tout l'espace vide était comblé par de la neige compactée et quelques arbres arrachés au passage.

     

    Quelles vacances !

    Cet homme avec sa pelle a tout dégagé. Nous étions quelques spectateurs admiratifs, très impressionnés par son savoir faire, et conscients du danger.

    Nous espérons seulement que cette neige (plus abondante en altitude, évidemment) fondra tout doucement au printemps et ne provoquera pas une autre catastrophe comme en 2013.

     

     

     

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