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    Bonsoir à tous,

    vous m'avez laissé plein de commentaires super gentils sur mon billet précédent "Printemps ? ". D'ailleurs, je me suis aperçue que je devais corriger ce texte et faire plus attention à l'avenir : il faut que je vous parle au masculin, car j'ai au moins deux hommes parmi mes "fidèles". Depuis l'autre jour, je suis allée voir le printemps dans les vallées et les plaines. Tous ces arbres en fleurs ! Ces tulipiers ! Ces saules pleureurs avec leur vert si particulier ! Ces jonquilles à foison !

    Toujours pas de photos, car j'avais autre chose en tête. Nous avons accompagné Voisine à sa dernière demeure. Elle est partie avec quelques crocus de mon jardin, auxquels j'avais ajouté cinq ou six fleurettes de ma véranda.

    Ensuite nous sommes allés passer deux nuits chez notre Grande Fille, histoire de profiter un peu de sa famille et de la belle région où elle vit. En entrant dans la maison, surprise ! Le coin salle à manger avait une allure comme qui dirait... inhabituelle :

     

     

     

    Mais c'est quoi ça ? Eh bien, c'est que notre fille vit avec un viticulteur, et qu'il est en train d'innover pour commercialiser son vin. La qualité du produit, bien qu'il soit très bon, ne pouvant pas tout faire, il veut de nouvelles étiquettes, un site Internet et de belles photos ! Et pour faire de belles photos, il faut du matériel et du temps.

    Et nous voilà tous, à chaque repas, condamnés à nous grouper autour de la table du salon, pliés en quatre dans les fauteuils, où on plus l'habitude de s'avachir que de manger des lentilles ou tremper les tartines du petit déjeuner sans accident !

    J'ai pu admirer les essais déjà réalisés : je trouve que c'est vraiment beau. Quand tout sera au point, je vous en reparlerai.

    Avec mes photos à moi, je vais vous montrer mon printemps d'aujourd'hui 22 mars. Nous sommes arrivés sous la pluie, le temps de vider les bagages, la neige arrivait elle aussi :

     

    Vous voyez le petit voile blanc sur l'herbe ?

    Ci-dessous, une heure plus tard :

     

    Mes crocus qui commençaient à prendre le soleil se sont vite rendus compte que le vrai printemps serait pour plus tard.

     

     

    À 23 heures, il neige encore...

     

     

     

     

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     J'ai la tête un peu ailleurs en ce moment, pas très en forme pour vous amuser. J'ai dû aller très récemment en Gironde pour une bien triste raison.

    Je n'étais que passagère durant nos 600 km de route, et j'ai bien profité du paysage. Nous n'étions pas partis pour faire du tourisme, donc je n'ai pas de photos. Je le regrette beaucoup, car certains "petits riens" m'ont époustouflée. Je descendais de ma montagne, toujours dans le grand blanc, et j'ai senti le printemps. Je veux dire que, depuis la route, sans voir ni fleurs ni feuilles, j'ai ressenti qu'il était sur le point d'arriver.

    Tout d'un coup, au détour d'un virage, dans le Lavedan (une plaine entourée de montagnes) je fus frappée par les couleurs des arbres. Ce qui était tout gris depuis des mois était en train de muer. Très discrètement, mais de façon assez nette, le gris était remplacé par du vert, du rose ou du jaune. Les masses des branches faisaient comme des nuages légèrement colorés.

    Cela fait plusieurs années que je suis frappée par ce phénomène. Je vois bien dans mon jardin que les bourgeons se préparent longtemps avant leur éclosion. Je les regarde grossir, mais sans l'effet de masse de la forêt, pas de quoi s'extasier.

    Dans la nature, avec de grandes quantités d'arbres variés sur un terrain vallonné on a une vision différente.

    J'ai trouvé les bouleaux particulièrement spectaculaires : leurs troncs blancs en quinconces sur une pente étaient dominés par une sorte de halo presque rouge. Les autres espèces ? Pas eu le temps de m'attarder. Une prochaine année, il va falloir que je m'intéresse au sujet.

    Une prochaine année ou dans les jours qui viennent, car Voisine vient de finir sa vie, et nous allons l'accompagner à Bordeaux où elle va rejoindre son mari dans le caveau familial.

     

     

    Je vous montre juste un peu mon  "barrage anti-vue" que j'essaie d'ériger entre ma véranda et le bâtiment d'en face.

    "Plantez des végétaux à tiges rouges pour égayer l'hiver", qu'ils disent dans les revues de jardinage :

     

    Printemps ?

    Mon arbuste à tiges rouges est là-dessous, entre le piquet et le lilas !

     

     

    Feuillages rouges qu'ils disent aussi dans les conseils :

    Printemps ?

     

    Le mien, malgré mes bons soins à l'automne (ficelage des branches en fagot autour de deux piquets), fait grise mine. Je sens qu'il aura besoin d'une taille printanière pour compléter l'automnale. C'est pas encore cette année qu'il fera trois mètres de haut.

    Bien sûr, on me dit que c'est de ma faute. Je n'ai qu'à pas planter si près du passage. Mais, à part la clôture en plastique, comment réussir à concilier haie, allée et espace pour que l'Ours jette la neige ôtée du chemin, dans une bande de terrain de trois mètres de large ?

     

    Printemps ?

    Là, les heuchères multicolores qui devraient illuminer l'hiver.

     

    Printemps ?

    Et enfin le coin des feuillages panachés. Ce pauvre aucuba est âgé de 14 ans ! Ce n'est vraiment pas une plante de pays de neige ! Il se casse tous les hivers.

    Ces photos ont été prises ce matin, juste avant 8 h. Ciel clair, belle journée en perspective. Ça va fondre un peu. Il ne fait pas froid, mais toute cette masse de neige a du mal à se réchauffer !

    Jardiniers, promeneurs, photographes : vous voyez pourquoi j'aime autant voir le printemps sur vos blogs ? Continuez à me montrer de la couleur.

     

    Je vais attendre encore un certain temps

    Printemps ?

     

    Dans quelques mois ... mes trois mètres seront devenus jardin

     

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    J'arrête quoi, demain ? En fait, pas grand chose, je manque trop de volonté.

    Je continuerai à procrastiner, à espérer que je vais m'améliorer.

    Je continuerai à manger du chocolat (sans lait, et sans gluten) et à faire des gâteaux contenant du sucre.

    Je continuerai à être moi-même.

    Je vous fait ce bref billet juste pour vous parler de ça :

     

    Demain j'arrête

     

    Un petit bijou à lire absolument pour passer un bon moment.

    Écrit par un homme qui se met dans la peau d'une jeune femme un peu foldingue, qui nous raconte sa vie de façon très drôle.

     

    Un régal !!!

     

    Ma Grande Fille me l'a offert récemment, et ça m'a changé les idées. En le lisant, oubliés les soucis du moment.

     

     

    Je ne vous en dis pas plus, tout est dans la manière d'écrire de l'auteur.

    Gilles Legardinier a également publié "Complètement cramé" que ma fille lit en ce moment, et elle se régale tout autant.

     Si je le trouve  aussi réjouissant que celui-ci, je vous en dirai quelques mots quand je l'aurai lu à mon tour.

     

     

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    Encore des cravates

    Après mes émotions de newsletter parlant de cravates, de texte disparu, partiellement réapparu et péniblement reconstitué, voilà enfin mon nouvel exercice d'écriture.

     

    Vous avez peut-être déjà lu mes histoires de cravates. C'est décidément un sujet en vogue, car Pascal PERRAT propose un début d'histoire que j'ai continué à ma manière :

     

    Il ne sortait jamais sans porter deux cravates,
    tout le monde se demandait pourquoi.
    Autour de lui, chacun avait sa petite idée,
    mais...comment ne pas comprendre que, lorsqu'on s'appelle Camille-Dominique, que l'on est né sous le signe des gémeaux et que l'on a un frère jumeau, on est incapable de choisir ? Pourquoi la bleue plutôt que la rouge ? Pourquoi les fleurs plutôt que les nuages ? Pourquoi une seule quand on est double et qu'on les aime toutes ?

    L'usage de LA cravate date de l'époque Louis XIII. Mais si en porter une est une habitude depuis le 17ème siècle, le surplus n'est pas contingenté... Une, c'est le minimum, il n'y a pas de limite imposée.

    Il avait ainsi décidé d'en mettre toujours deux : une pour lui-même et une pour son autre lui, une claire et une foncée, une discrète et une originale, une par quasi obligation et une pour faire parler. Et pour faire parler, ça fait parler !

    Non les brav'gens n'aiment pas que

    l'on suive une autre route qu'eux !

     

    Certains en font des gilets, d'autres des jupes, alors il n'y a pas de quoi faire toute une histoire parce que cet homme en porte deux (cravates). D'autant plus qu'il a un argument tactique imparable : vous savez bien que ces trucs-là attirent les taches, alors, un croisement différent, et, ni vu ni connu, celle qui est sur le dessus est intacte !

     

    Encore des cravates

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    Bonjour tout le monde,

    bonjour, quand tout va bien, c'est pour souhaiter une bonne journée...

    C'est à moi que je souhaite une bonne continuation. Je me fais des frayeurs involontairement. Je viens de rédiger un (joli) texte sur une histoire de cravates, et il a partiellement disparu. Je ne sais pas s'il apparaît chez vous. Chez moi, je le vois "hors ligne", mais j'ai reçu la newsletter. Mystère. Alors, je vais vous raconter encore une fois ma montagne, ça je sais faire.

    Aujourd'hui, après plusieurs jours de pluie, précédés de plusieurs jours de neige, on a ENFIN retrouvé le soleil et le ciel bleu.

    J'habite à 1250 mètres, ce n'est pas encore la haute montagne.

    Il ne fait pas très froid chez moi. En janvier, vague de froid : nous étions à peu près à moins 5°. Rien à voir avec des records que l'on peut connaître partout en France ! Ces jours-ci, il fait 4 ou 5 la nuit et plus de 10 le jour (à l'ombre sur le rebord d'une fenêtre).

    Par contre il neige parfois beaucoup, plus que dans les Alpes : nous sommes régulièrement livrés en nuages par l'océan tout proche. Le souci, c'est que les couches de neige ne se fixent pas toujours bien aux sols pentus, et pas bien entre elles non plus.

     

    Voilà quelques photos d'aujourd'hui pour illustrer mon propos. Les trois premières ont été prises par l'Ours lors de sa course matinale. Il est monté au dessus du village. Il a vu des crêtes qu'on ne voit pas de la maison.

     

    Point météo

     

    Point météo

     

    Point météo

    Vous voyez toutes ces rayures verticales ? Quand ça part d'en haut, ça fait des dégâts en bas : chemins ou routes impraticables, pistes de ski interdites, lits des torrents obstrués.

     

    Notre petite avalanche de l'autre jour était peu importante, car les râteliers à neige ont fait leur travail en retenant la partie haute :

     

    Point météo

    La partie la plus haute, la plus blanche également, est recouverte de murs en pierre et béton, de râteliers et filets qui retiennent la neige.

    Ci-dessous, une photo de ce même sommet, prise en juin dernier, montrant assez bien les paravalanches qui protègent le village :

    Point météo

    Clic sur la photo pour mieux voir. 

     

    La montagne forme un entonnoir qui descend direct sur le village :

    Point météo

     

    Vous savez pourquoi un village a été construit dans un endroit si peu indiqué ? Parce qu'il y avait une source thermale juste là, à droite. Non les anciens n'étaient pas plus malins que les irresponsables de maintenant ! Ils auraient pu faire descendre l'eau un peu plus bas dans la vallée (les tuyaux, ça existe depuis longtemps) et construire à l'abri.

     

    Pour finir, les différents états de ma neige, toujours aujourd'hui, autour de la maison.

     

    Point météo

    L'allée faite à grands coups de pelle, où les "remparts" des bords sont très tassés et mettront assez longtemps à fondre. Dessous, de chaque côté, jonquilles et autres bulbes...

     

    Point météo

    Le jardin où la neige est naturelle, à peu près un mètre d'épaisseur.

     

    Point météo

    Partie du jardin en escaliers et toit de la grange. Côté à l'ombre, ça va rester un bon moment là aussi.

     

    Point météo

    Dos de notre maison (fenêtres bleues) et de celle de Voisine (volets bleus). Nos maisons sont longées par une sorte de venelle. Ce qui est tombé de nos toits a rempli tout l'espace. Chez Voisine, dont la maison est moins haute que la nôtre, la neige qui glisse du toit fait comme une grotte devant ses fenêtres.

    Maintenant que je vous ai bien montré ma neige, je repars régler mon problème de cravates, car j'ai déjà reçu plusieurs méls interrogatifs.

     

     

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