-
Quand l'Ours me pose si gentiment cette question, je sais que que sous-entendu, il y a "Viens m'aider", la phrase que je redoute tant.
J'ai donc vu qu'il était en train de sortir une porte en bois de la grange. Le premier battant était déjà posé au sol, en équilibre sur un mini-chariot. J'ai réussi à aider un peu :
On ne voit pas très bien, mais il faisait juste la largeur du passage.
L'autre partie était encore à l'intérieur, contre une porte "normale" (normale en hauteur, mais très large ). Vous voyez la taille de l'engin ? Et c'est lourd ! Une vraie porte de château-fort.
Les cordages de bateaux ? C'est juste une photo prise en Bretagne : on ne voit pas ça à travers la porte !
Sachant qu'il fallait descendre tout ça dans le grand escalier du jardin, j'ai appelé un copain, avant que l'Ours ne tente l'aventure sans aide.
Je pense qu'ils ont mis une demi heure pour installer les deux parties sur les gonds :
Un peu porte de prison, on ne verra pas fondre la neige de chez notre défunte Voisine, mais on ne verra pas non plus certaines personnes que nous ne souhaitons pas rencontrer.
Il y a 15 ans, le jardin était clos de ces portes en bois, mais nous avons préféré installer le petit portail en fer forgé que nous avons trouvé au grenier.
Dans quelques mois, je pense qu'on effectuera la même opération en sens inverse.
8 commentaires -
Que vous raconter et comment avoir envie de s'amuser en ce moment ?
Nous allons de drame en drame ( touchant des proches, ou connus par les médias) depuis le début de l'année et, parfois, je me sens oppressée.
Ma vie continue, simple et tranquille, et j'ai pu -enfin- gratouiller un petit coin de jardin
La neige est en train de bien fondre. Youpiii !!! l'herbe réapparaît et les plantes aussi. Je vais enfin savourer le printemps sans avoir besoin de descendre dans la vallée ! Je n'ai pas encore de quoi beaucoup me réjouir, mais tout de même... Par contre, il m'a fallu emprunter l'appareil de l'Ours, car celui que j'utilise d'habitude n'arrive pas à voir ce que mes yeux découvrent.
Vous avez le droit de rire :
Ça, c'est toute ma fortune actuelle en primevères. Une mosaïque a été nécessaire pour les rassembler. En réalité, on ne voit rien :
Il faut être moi, les avoir plantées et avoir regardé la neige fondre centimètre par centimètre, pour repérer la jaune en haut au milieu et la rouge en bas à droite !
Là, c'est ma collection de bulbes. Ils sont presque tous réunis ici.
Les perce-neige étaient comme ça il y a seulement trois jours.
Et là c'est tout le reste... À savoir une benoîte, quelques tussilages, une pulmonaire rachitique et la daphnée qui fleurit vert.
Je vous ai TOUT montré. Vous comprenez pourquoi j'envie les jardiniers qui montrent de somptueuses floraisons printanières ...
L'entrée au jardin était ainsi hier, encore encombrée de tas de neige.
La deuxième partie du jardin est toujours impraticable. J'ai eu envie de mettre bottes ou raquettes pour aller voir, mais j'ai préféré ne pas toucher pour savoir combien de temps ça allait rester.
Personne n'a marché là depuis un mois, mais les traces des fabricants de bonhommes de neige apparaissent encore malgré les dernières chutes. Vous voyez les trucs arrondis là-bas au fond ? Ce sont des rochers que je suis allée voir d'en haut.
Il y a moins de neige à cet endroit, car c'est protégé par le cèdre.
Et qu'ai-je vu d'en haut, près des rochers ?
De magnifiques pousses de pivoines. Incroyable de voir ça le 29 mars, alors que trois jours avant il n'y avait que du blanc.
Aujourd'hui, on m'a fait un cadeau :
Une belle touffe d'ail des ours. Il faut juste que mon Ours m'enlève un peu de neige pour que j'accède à la terre afin de réaliser ma plantation.
Ici entre le bord du mur et le tronc de l'aubépine :
ou là devant le seringat :
Allons, l'été arrivera bientôt chez vous, et je connaîtrai enfin le printemps. Bon, j'ai voulu habiter ici, tant pis pour moi. Mais, en ce temps-là, je ne jardinais pas, je ne piaffais pas en attendant ce qu'on appelle les beaux jours.
6 commentaires -
Je vous ai parlé ici de ma promenade à Bergerac, et je me disais que je devais aussi vous montrer la maison d'Edmond Rostand, la villa Arnaga à Cambo les Bains au cœur du Pays Basque.
Ce célèbre écrivain a eu la possibilité de faire construire sa maison idéale, sur un terrain qu'il avait choisi, et la chance d'avoir une fortune suffisante pour y faire installer les décors et le confort qu'il souhaitait.
Il a pu en profiter plusieurs années et je l'envie.
J'ai visité cette maison le 1er avril 2011 et je suis encore sous son charme. J'y vivrais avec plaisir tant je la trouve agréable : jolie, spacieuse, lumineuse, magnifiquement ornée mais pas surchargée. Incroyable pour une construction réalisée entre 1903 et 1906.
Cyrano, le héros du plus grand succès de Rostand, est présent dans cette maison, mais pas envahissant. Cette pièce fut inspirée par le vrai Savinien de Cyrano de Bergerac qui était un écrivain (1619-1655).
Je n'ai pas de photos de l'intérieur, pourtant je reste imprégnée de l'ambiance.
Le site de la Villa Arnaga est très bien fait. Cliquez ici pour visiter. Regardez le plan interactif.
Et le jardin ! Un vrai bonheur, très ordonné d'un côté et un peu fouillis nature de l'autre. Lui, je l'ai pris sous tous ses angles.
La maison vue de la pergola
Les jardins vus de la terrasse
Les mêmes vus d'un peu plus près
La pergola
Glycine couvrant le passage le long de la maison
Derrière la maison
Petit chemin vers la porte d'entrée
Le dos de la maison
Et le jardin finit dans la nature.
Tout a été fait selon les désirs d'Edmond Rostand qui donnait ses ordres par écrit, bien qu'il ait souvent été absent le temps des travaux. Tous les documents concernant la construction et la réalisation des jardins sont visibles. J'ai trouvé intéressant de constater qu'un intellectuel puisse autant s'intéresser à des détails matériels.
Je vais aller début juin passer quelques jours à Biarritz pour Quiltensud. Du mercredi 3 au samedi 6 juin 2015. C'est tous les deux ans.
Cela tombe sur le weekend des "Rendez-vous aux jardins" événement national, le programme pour la France sera là dans quelques semaines. 5,6 et 7 juin 2015
Je pense que je repasserai par Arnaga pour revisiter, et profiter du marché aux plantes qui a lieu dans les jardins ces jours-là.
Le Pays Basque est une région extraordinaire. Si vous ne connaissez pas, programmez vous un petit séjour là-bas. Évitez juillet/Août car il y a trop de monde. Mais les 10 autres mois, c'est un bonheur.
10 commentaires -
Bonjour à tous, j'ai commencé ce billet au moment où je vous demandais vos idées au sujet de ça :
Certains se sont bien approchés, mais pourquoi ne pas avoir fait plus simple ? Il s'agit bien de neige, mais sur le toit de la véranda. Celle-ci a été photographiée il y a quelques jours : faible chute, neige mouillée qui a glissé sur la vitre et fait des plis.
Voilà un des panneaux dans le sens normal.
Curieusement, vue de dessous, la neige est grise. Même si le ciel est bleu :
C'est comme les nuages : blanc dessus à la lumière, gris dessous à l'ombre.
Avant, on voyait aussi la montagne par le plafond de la véranda :
On profitait parfois de drôles de compositions : neige vers le bas de la vitre, et paysage au dessus.
Maintenant, on doit se contenter du ciel.
Je continue ce matin devant la télé.
Depuis hier soir, il neige sur mon village à 1250 m, alors en haut sur la montagne.... Heureusement qu'il neige moins sur les Alpes. Je pense à tous les sauveteurs qui sont sur le terrain du crash de l'A320. En avril 2006 j'ai vu tomber un hélicoptère de l'armée juste en face de chez moi. Je n'ai pas oublié le choc que j'ai ressenti et les insomnies qui ont suivi. Ils étaient 3 dedans, et quand j'ai entendu le "boum" et vu le nuage de fumée, j'ai su...
10 commentaires -
Samedi, j'avais bien besoin de promener ma tête dans des lieux inhabituels. J'ai demandé à ma fille de m'emmener à Bergerac. C'est facile, quand on a un chauffeur qui connaît bien la région, d'aller faire un petit tour dans un si bel endroit.
Il y avait rugby à la télé, donc Ours indisponible, grande marée et mascaret du siècle, mais on était trop loin de l'embouchure, pas d'inondations, donc toutes les conditions étaient réunies pour un petit tour en ville.
Je voulais revenir chez une charmante dame qui tient un magasin de vêtements d'occasion. Être à la mode n'est pas ma priorité, mais j'ai parfois besoin, quand je vais "à la ville" d'une petite veste ou d'un pantalon inutiles dans ma montagne.
Ce magasin est dans une vieille bâtisse de la ville ancienne. C'est un bonheur de se balader par là. Le parking est déjà un plaisir, au bord de la Dordogne, tout en vrais vieux pavés de pierre, très inconfortable pour les pieds et les genoux, mais si jolis. Et la vue :
Je me disais qu'il doit être bien agréable d'habiter une des maisons d'en face.
La ville historique est derrière moi, mais l'autre côté n'est pas mal non plus.
Il pleuvait, le ciel était gris, j'étais encombrée de mon parapluie, mais je n'ai pas pu résister :
Dans la ville, il est beaucoup question de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand.
Les rues où je voulais me rendre sont juste à côté de cette jolie place. Ça a tout de même plus de charme d'aller faire les boutiques dans ce décor, plutôt que dans une galerie marchande accolée à une grande surface, non ?
J'ai également eu envie de revenir dans un magasin de perles où ma fille m'achète souvent des cadeaux, et j'ai trouvé plein de petites (ou grosses) choses :
Et, pour finir, cékoiça ?
La réponse est là
9 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires