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    Nous avons une Grande Sauterelle dans la famille. Elle a choisi elle-même ce nom. Ce qui me fait drôle, c'est que nos sauterelles locales sont très souvent vertes, bien vertes, et Grande Sauterelle m'a fait faire, pour le mariage de son oncle, une robe rouge, très rouge.

    J'ai vraiment fait tous les styles pour ce mariage : les petites filles modèles pour Pitchounette et Grande Sœur, Marie-Antoinette pour moi, très simple pour une de mes filles et gothique pour celle dont je vous parle aujourd'hui. Elle dit gothique, mais pas noir, et sans croix.

    J'avais juste deux photos prises sur le Net en guise de modèle :

     

    Grande Sauterelle

    Grande Sauterelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pas de patron, pas de descriptif ! Dans les magasins de tissus, Mlle a choisi un voile rouge que j'ai trouvé difficile à travailler, et une sorte de cachemire qui glissait lui aussi entre les doigts.

     

    Grande Sauterelle

     

    Il m'a fallu doubler le voile avec un coton rouge pour le buste. Et surfiler tous les morceaux au fur et à mesure tellement ça s'effilochait.

    Nous nous sommes mises d'accord pour que les manches soient des volants accrochés à l'encolure :

     

    Grande Sauterelle

     

    J'ai pensé à mettre ma griffe avant l'achèvement des travaux, bien que cela soit plus de la copie que de la création.

     

    J'ai froncé, froncé comme pour les cousines.

    Grande Sauterelle

    Grande Sauterelle

     

    Ci-dessus, c'est le bas de la jupe dont j'ai trouvé le tissu à Pau avant le sorbet au vin rouge. On était toujours dans la même couleur !

     

    Grande Sauterelle

     

    Mon vieux mannequin est bien utile, mais il aurait besoin que je le rhabille.

     

    Grande Sauterelle

    Bracelet et collier réalisés avec une belle passementerie ornée de dentelle et de chaînes.

     

    Grande Sauterelle

     

    Ma Grande Sauterelle était ravie, car je lui ai fait exactement ce qu'elle voulait.

     

    De mon côté, je pensais qu'il aurait fallu plus de jupons pour ressembler au modèle. Mais les jupons, j'en avais ras-le-bol. Au bout de quatre, (Pitchounette, Mlle Lune, Grande Sauterelle et moi), je n'en pouvais plus de me bagarrer avec ce matériau si peu agréable à manipuler.

     

    Grande Sauterelle

     

    Je ne savais plus où les ranger.

    Je suspendais les robes achevées à un énorme crochet qui est fixé sur une poutre :

     

    Grande Sauterelle

     

     

    Pour ceux qui n'auraient pas tout suivi, le mariage a eu lieu en septembre. J'ai aussi parlé de la déco

    Je raconte ma robe ici, et celles des Pitchounettes .

     

     

     

     

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    Bonjour tout le monde,

    voilà 10 jours que je ne vous ai pas raconté ma vie !

    Rassurez-vous, je ne suis pas perdue dans la neige et le froid. Il y a juste que les vacances ont commencé et que famille et amis ont commencé à déferler sur la maison.

    Certains arrivent, d'autres partent. Ça s'emboîte assez bien, et tous arrivent à avoir un lit disponible. Le soir, les skieurs ont faim, alors nous leur faisons carbonnade flamande, lapins au cidre, carré de porc au four, navarin, garbure, bananes flambées, pains perdus, gâteaux de 1,5 kg... que des légèretés, en espérant qu'il en reste un peu pour le lendemain midi

     

    Notre neige s'est un peu tassée, la vue se dégage progressivement. On a eu une petite chute de 15 cm cette nuit : broutille pour nous !

     

     

    J'ai jeté un œil sur mes papiers du bocal 2014, et j'ai revécu avec plaisir une journée de juin. Je vais essayer de vous en faire profiter. Macha était en cure depuis quelque temps, et souhaitait m'offrir un sorbet chaque fois que nous sortions. Peine perdue, en juin les glaciers n'étaient pas en mesure de nous fournir ce petit plaisir sans lait ni gluten dont nous nous régalions à l'avance.

    Ce jour là, je devais aller à Pau avec une longue liste de choses à faire. Macha, qui n'a pas une grande famille, était ravie de vivre un peu les préparatifs du mariage de Titi joli.

    - Emmaüs pour trouver de la vaisselle pour le repas de noces. celui-ci est immense et on y trouve TOUT.

    - un magasin asiatique pour le dépaysement et des choses introuvables près de chez moi

    - quelques magasins de tissus pour compléter les fournitures de la robe de Grande Sauterelle (je m'aperçois que je ne vous ai pas encore raconté celle-là)

    - et un tour en ville pour présenter en vitesse cette jolie ville à Macha.

    En chemin, nous n'avions toujours pas trouvé notre sorbet. Nous avions tenté les macarons, mais leur composition ne nous convenait pas.

     

    Nous étions près du château, quand nous vîmes sur le trottoir un panneau proposant des sorbets au Jurançon. Sorbet inattendu mais nos papilles allaient certainement se réjouir.

     

    C'était une jolie boutique et nous avions tellement envie d'un petit plaisir !

     

    Hélas, plus de sorbet au Jurançon. MAIS il y en avait au vin rouge !!! Et quel vin ! Nous avons oublié son nom, mais il était absolument délicieux, corsé, sucré, parfumé. Et nous l'avons dégusté dans une jolie salle au sous-sol, d'où nous avions une vue sublime :

     

     

    Nous étions chez Lionel Osmin, où nous avons découvert une façon originale de déguster des vins. On achète une carte du montant qui nous convient, et elle donne droit à un certain nombre de "rations". Les bouteilles entamées sont sous vide, et le choix est important. On peut s'y faire plaisir pour pas très cher. Nous devions reprendre la voiture, sinon, nous nous serions bien laissées tenter, d'autant plus qu'ils fournissent aussi quelques cochonnailles.

     

    (Photos prises sur Internet)

     

    Vous rendez-vous compte ? Moi qui préfère acheter à la propriété, je suis en train de faire la pub d'un négociant. Comme quoi, le bon concept avec du personnel sympa, ça peut marcher.

    On s'en souvient de ce sorbet au vin rouge (Macha, si tu as une photo, je prends ) et ça valait bien un papier dans le bocal !

     

     

     

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    Je ne peux pas jardiner, j'ai froid dans ma véranda, j'ai besoin de lumière artificielle au coin du feu, l'Ours télévisionne du rugby, alors je me laisse encore tenter par cette idée de Pascal PERRAT   au cas où vous ne sauriez pas, il nous donne le début en jaune, et on continue...

    Un puceau en écriture croisa une feuille vierge.
    Timidement, il l'effleura d'un doigt
    et sur-le-champ tomba raide dingue.
    Ô comme vous votre trame est douce, me permettez-vous
    d'y coucher un mot ?
    La belle ne se froissa pas...

    C'est ainsi que le débutant entreprit de rédiger ses premières lignes.

    Mais qu'il est maladroit ! Elle, si fine et légère doit supporter de grosses mains humides ( ou grasses ? ), qui collent fort désagréablement. Elle va être toute maculée s'il continue. Elle en frissonne de dégoût.

    Et pourquoi donc se croit-il obligé d'appuyer si fort ? On n'est plus au temps des hiéroglyphes, que diable ! Eh, gros lourdaud ! On caresse avec douceur, on ne griffe pas.

    Elle l'avait cru très doux quand, au début, son index l'avait frôlée et qu'il l'avait charmée avec des mots délicats. Quelle triste illusion.

    Que se passe-t-il encore ? Il utilise un horrible stylo à encre, puceau lui aussi, qui ne sait pas se tenir. Son encre gicle dans tous les sens et la voilà toute tachée. Une si belle feuille transpercée et salie dessus et dessous.

    Jolie feuille croyait avoir vécu le pire, mais elle se trompait encore. Devinez un peu : le malotru se rendant compte du désastre mit toute la faute sur le dos de cette "bonne à rien", piqua une colère, la roula en boule et la jeta méchamment. La pauvrette eut du mal à se remettre en se retrouvant toute froissée dans un coin, elle qui ne se froissa pas de l'invitation du puceau.

    C'est trop tard pour elle, impossible de redevenir vierge, fraîche et attirante. Mais elle pourra dire aux autres de se méfier, et de ne pas croire le premier beau parleur qui passe par là. Elle essaiera, mais combien la croiront ? Combien d'autres se retrouveront ainsi abandonnées ?


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    Bonjour à tous,

    encore un petit article pour vous dire que quand il neige, il ne neige pas que sur les pistes.  je vais bien finir par me remettre aux ouvrages, ou me plonger dans des photos plus anciennes pour mettre un peu de gaîté dans ce blog. Quoique, je ne trouve pas que l'hiver soit triste ici. Mais parfois ça dure jusqu'en mai !

    Hier, je vous montrais un "machin" blanc posé devant la chaudière.

    Personne n'a imaginé ce dont il s'agissait vraiment, même ceux qui passent régulièrement trois semaines appuyés à ce garde-corps.

    Le voilà à sa place habituelle, sous une petite neige décorative :

     

    le garde-corps

     

    Lors de la création de l'appartement au dessus de la grange, nous avions demandé au menuisier de nous installer cette ouverture comme une fenêtre avec une crémone ne s'ouvrant que de l'intérieur, et non une serrure avec une clé. Il s'est trompé, et c'est tant mieux pour cette année.  Car, en ce moment, notre trop de neige fait que nous ne pouvons pas accéder à l'appartement par la porte, la vraie porte.

     

    le garde-corps

    L'accès normal se fait par le pignon, tout à droite. Sauf que la chute de neige du ciel fut trop abondante. Le glissement depuis le chemin qui est au dessus n'arrange rien. Mercredi, Macha (locataire-copine) devait arriver avec sa fille qui vit loin de chez elle depuis un an. Mère et fille adorent cette petite maison dans la montagne, et étaient impatientes de passer 10 jours à se dorloter mutuellement au calme.

    L'Ours s'est faufilé jusqu'à la fameuse porte-fenêtre en s'enfonçant jusqu'au torse, a démonté le garde-corps, bricolé une sorte de passerelle calée je ne sais comment, et voilà, ces dames ont pu prendre possession de leur "maisoeta" des montagnes.

    le garde-corps

    Défense de marcher hors du chemin en bois, sinon chute assurée dans le grand blanc !

    Mais alors, si vous aviez vu et entendu Macha ! Elle était la première de la file indienne, et, dans toute cette neige, elle avait perdu ses repères et se demandait bien où elle allait (je m'étais bien gardée de la prévenir ). En entrant dans l'appartement, la surprise continuait : on arrive momentanément au niveau du sol, sur un côté différent, au lieu de se trouver sur un palier et de descendre dans le séjour.

     

    Ci-dessous, deux photos d'été. Juste pour essayer de faire comprendre les différences de niveaux car rien n'est plat ici. Et pour voir un peu de verdure.

     

    le garde-corps

    Le chemin vers la porte et la porte (la lountère en langage d'ici)

     

    Et, pour finir, une dameuse qui passe en haut du terrain, juste au dessus de l'appartement. Oui, une dameuse, vous savez, ces énormes engins qui font les pistes de ski ! Hélas pour nous, quand il neige trop, les dameuses descendent jusque chez nous, et nous ravagent notre clôture. En 2013 déjà, et rebelote en 2015.

     

    le garde-corps

    Elles arrivent en général entre 1 h et 3 h du matin. Elles sont deux ou trois, et la première fois, je me suis bien demandée ce qu'étaient ce bip, bip, bip et ces bruits de moteurs que j'entendais, car il n'y a aucune circulation ici en temps normal.

    Vous avez apprécié les différentes couleurs de ma neige ? Avec le ciel bleu, ça va à peu près, mais par temps gris ou sous la neige, tout est possible... Quant à bidouiller l'APN ou l'ordi pour arranger ça, c'est pas mon truc, tant pis pour vous !

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