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Mes petites sont toutes reparties avec leurs parents, et avant de me remettre à la couture, j'ai eu envie de changer d'air. Un petit tour dans mon jardin sauvage favori, à savoir le barrage des Gloriettes, pour surveiller l'avancée de la végétation.
Je vous ai emmenés là-bas pour la première fois en septembre dernier. Vous aviez vu des colchiques, aconits et chardons.
Tout à l'heure, choc : presque les mêmes fleurs que trois semaines plus tard l'an dernier. Les colchiques ont commencé à fleurir. C'est joli, mais la chanson dit "colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été". Et moi qui attendais les beaux jours et la chaleur pour semer mon basilic au jardin !
PS Il paraît que ce ne sont pas des colchiques mais des merendera.
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Finie la montagne bleue de fin juillet. Les iris sont fanés, il ne reste que les tiges vertes et les feuillages desséchés au sol. Les colchiques font partout de petites taches roses et les aconits sont les stars du moment.
Rassurez-vous, il reste d'autres fleurs. Par exemple des campanules des murailles qui portent bien leur nom car elles sont capables de pousser sur des parois verticales :
Campanule des murailles ou rotundifolia ? Il y a tant de variétés de campanules !
J'ai mon photographe pour certaines prises délicates !
Notre chemin le long du torrent était égayé par les fleurettes blanches des parnassies des marais. J'ai dû chercher dans mes livres car j'avais oublié quelle était cette plante. Et j'ai, du coup, appris un nouveau mot : feuille embrassante. Cela signifie que la feuille entoure la tige au lieu d'être au bout d'un pétiole (queue de la feuille).
Cela se voit particulièrement bien sur la photo ci-dessus, où la tige semble sortir de la feuille.
J'ai revu des saxifrages jaunes, ceux qui faisaient de si belles touffes les pieds dans l'eau au mois de juillet :
Cette fois-ci, j'en ai remarqué qui poussaient accrochés à des rochers :
Nous avons rencontré plein de représentants des chardons, qui sont en fait des astéracées (immense famille où je me perds pas mal).
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Cirse laineux, cirsium eriophorum
Carlines acaules, acaule signifiant "sans queue", appelées baromètres car elles se ferment par mauvais temps.
Il y a partout de très jolis œillets bien parfumés, mais éparpillés, ne faisant pas de jolis tapis :
Je suis revenue un peu déçue car, malgré mes multiples visites, j'ai raté certaines fleurs. Elles ne m'auraient pas fait le coup de certaines du jardin qui n'ont pas fleuri cette année ! (glycine et cognassier du Japon). Je sens la belle saison finissante, ce qui n'est pas réjouissant.
Par contre, en arrivant à la voiture, bel éclat de rire (ou ricanement narquois). Le parking est horizontal, et malgré tout un touriste a cru nécessaire de mettre 8 (huit) cailloux autour des 4 roues de sa voiture. En pente, on peut comprendre que les gens aient peur et qu'ils en mettent 2 (du bon côté), mais 8 ! du jamais vu !
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Vacances, le mot de saison.
Mais pas de vacances pour une grand-mère qui a eu la bonne idée de proposer de confectionner les tenues de ses petites filles pour le mariage de Titi Chéri. Trois d'entre elles ont accepté mon offre.
Alors, nuit et jour, je coupe, j'épingle, je couds :
J'ai 4 jupons en crin à fabriquer, pas facile à manipuler ce truc-là.
Je fais parfois une pause pour admirer mon travail !
Je n'ai jamais vraiment appris, je n'ai pas de patrons, je passe beaucoup de temps.
L'une d'elles a choisi des tissus très difficiles à coudre, même avec une bonne machine.
Et comme mes petites vivent loin d'ici, je les ai en pension : 15 jours de bonheurs, de rires, et de repas. L'Ours fait le bon grand-père en les accompagnant aux activités organisées par le village.
Moi, même pas le temps de m'occuper de mon jardin.
J'ai tout juste réussi à regarder durant quelques minutes, pendant une éclaircie, mes hémérocalles :
Ce pied a choisi un jour de pluie pour ouvrir 5 fleurs. Il faut dire que les jours de vrai beau temps sont tellement rares cet été ...
Ces trois-là fleurissent pour la première fois.
Je me suis aperçue, presque par hasard que la clématite bleue (oui j'ai bien écrit bleue, car elle arborait fièrement sa pancarte avec des fleurs bleues quand une amie me l'a offerte) avait 3 fleurs :
Elle n'a pas la couleur espérée, mais elle est très belle, tout à fait dans les tons que j'aime le plus pour des fleurs.
Et celle-ci, que je croyais disparue car perdue dans l'enchevêtrement des clematis montana et autres plantes à éclaircir, me fait 2 fleurs inattendues :
Quand mes robes seront bien avancées, et mes petites parties poursuivre les vacances avec leurs parents, je consacrerai au moins deux jours entiers à mon jardin : taille, désherbage, nettoyage sont vraiment nécessaires.
Et j'irai faire un tour dans la montagne pour voir les fleurs d'Août.
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En cette fin juillet, c'était la pleine saison des seringats dans mon jardin.
J'ai oublié de photographier celui du haut, et il est fané depuis.
Mais ceux du bas étaient très beaux :
Voilà ce qu'il restait de celui-ci après son passage sous la scie de l'Ours.
Avant, il était encore plus gros que ça :
La différence :
D'immenses branches de 4 mètres de haut.
Un petit avant/après vu de la ruelle.
Ses fleurs vues de plus près.
Et des fleurs d'une autre espèce.
Maintenant, je vous montre ce que je voyais depuis ma véranda. Le premier dont je vous ai parlé, au fond, et l'autre sur ma droite, au bord de la ruelle :
Celui-ci ne débordait pas sur la ruelle. Je le garde bien sagement taillé sans lui permettre de dépasser des vilains poteaux.
Et pourquoi ces poteaux ?
Parce que, en face de chez nous, il y a ça :
Photo d'hiver, car heureusement, en été la végétation plantée par nos soins commence à nous cacher un peu cette horreur.
Suite, qui va vous amuser, dans un prochain numéro.
Pour le moment, les seringats sont fanés, mais marguerites et roses trémières font la haie pour mettre de la couleur entre l'horreur et nous.
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Vous-êtes vous déjà demandé pourquoi les nuages n'ont pas toujours la même couleur ?
Pourquoi souvent sont-ils blanc dessus et gris dessous ?
Tout simplement parce que le dessous est à l'ombre du dessus.
Regardez mes nuages tout à l'heure :
Le soleil était en train de se lever, à gauche, derrière des montagnes, et il n'éclairait que le haut des nuages.
Et maintenant, une heure plus tard :
Le soleil est levé et éclaire le côté gauche. Le côté droit est à l'ombre, derrière le nuage.
Je vous montre toujours le même côté, car c'est le plus facile, et par chance j'ai la plus belle vue juste en face de moi.
Allez, un petit coup d’œil derrière :
Selon le même principe, les nuages du bas sont encore à l'ombre de la montagne. Seuls ceux du haut sont en pleine lumière, donc blancs.
Ma petite leçon vous semble bébête ? Même pas honte de vous raconter qu'il a fallu qu'une prof d'aquarelle me fasse comprendre ça à 60 ans passés.
Pour les photos de l'autre côté, c'est difficile, car seul un œil sélectif trouve que c'est beau. la vue est gâchée par des tas de fils électriques ou téléphoniques. Si vous agrandissez, vous constaterez que, même le reflet de la montagne dans la fenêtre est barré par un fil.
Mon village étant en montagne, j'ai la chance de dominer la partie basse depuis mon jardin et ma véranda. Par contre, la ruelle continue derrière chez nous et il y a des maisons plus hautes que la nôtre. Ce côté-là fait plus montagne à vaches (ou à isards) et est bien moins attrayant. Je le photographie le plus souvent au moment de la première neige, le plus tard possible.
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Avant-hier soir, fête au village, avec un repas partiellement participatif. La mairie offrait les côtelettes (on est dans une zone AOC pour l'agneau), les convives apportaient des entrées et des desserts qui étaient mis en commun.
Plusieurs groupes de musique animaient la fin d'après midi et la soirée, le temps était sympa, et pour finir nous avons eu, non pas un feu d'artifice mais un spectacle extraordinaire.
La compagnie AKOUMA associe musique, poésie, jonglage, feu, et feux d'artifice de façon époustouflante. Les spectateurs n'en finissaient pas d'applaudir, et, à la fin, tout le monde restait sur place, "scotché", encore sous le charme.
Cliquez sur le lien donné plus haut, vous aurez un aperçu de leurs spectacles, mieux qu'avec mes deux malheureuses photos piquées sur la page facebook de l'animation du village.
Si cette compagnie passe par chez vous, allez voir. Moment de magie assuré. Si votre ville ou votre village cherche une animation, contactez la compagnie AKOUMA. D'après leur agenda, il semble qu'ils sont prêts à se déplacer loin de leurs bases bigourdanes.
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