-
"La liste de mes envies", ça vous dit quelque chose ? C'est un petit livre absolument génial, de Grégoire Delacourt, paru en 2012. Il existe en poche, et le film est en train de sortir.
Si vous ne l'avez pas lu, réparez vite cette négligence.
Son titre correspond tout à fait à ce que Cappucinette nous propose avec son tableau d'inspiration. Il s'agit de mettre nos envies en images, et ensuite, ça doit nous parler et orienter notre vie. Beau projet, non ?
Sitôt lu, sitôt démarré. Mais c'est un tel fouillis chez moi et dans ma tête, qu'il m'a fallu beaucoup de temps pour concrétiser ce collage.
Collage ? Oui, il faut commencer par du découpage, dans des revues ou des pubs, de tout ce qui nous "parle". Jusque là, ça va. Mais ensuite, comment faire quelque chose de cohérent, quand on ne sait pas jeter, et qu'on a trop de bouts de papier ?
Qu'on rêve de plantes et de verdure sans pouvoir trier :
Qu'on hésite entre la mer et la montagne :
Qu'on aime les fanfreluches à fleurs mais qu'on rêve d'un univers zen :
Qu'on est empoté dans son corps, et qu'on rêve de souplesse et de légèreté :
Qu'on a envie d'une retraite sereine et qu'on a des genoux en ruines :
Qu'on est toujours en colère contre quelque chose :
Pas simple cette histoire. Et quand les éléments se liguent contre nous, comment rester Zen ? Par exemple, ce matin, l'Ours dormait encore et j'ai voulu faire un pain. Et là, panne de balance ! Comment mesurer toutes mes farines de densités et textures différentes avec un verre doseur ? Et cette fichue balance qui a une pile ronde comme les montres ! Je n'ai pas ça en réserve dans ma cuisine.
J'ai fait "au pif", puis mon sauveur l'Ours est arrivé. Il a retrouvé l'ancienne balance rangée aux oubliettes (pile de 9 v, on n'a pas ça non plus) et l'a branchée sur le secteur : il m'épatera toujours mon Mac Giver qui sait tout faire fonctionner !
Je voudrais bien prendre une nouvelle orientation, mais je ne suis pas encore prête pour le Changement de Capp. Déjà, il faut que je réussisse à faire mon collage, ce sera la première étape pour quitter la peau de celle "qui commence tout et ne finit pas grand chose". J'ai au moins compris une chose : sans savoir ce que Capp allait nous montrer, j'ai moi aussi des images d'équilibre et de sérénité. Grand sujet à travailler ....
Ce matin, j'ai autre chose à faire, mais je m'engage à bientôt finir mon tableau.
Et vous, l'aventure vous tente ? Quelqu'un essaie avec moi ?
Bon week-end
7 commentaires -
Je me désole au printemps quand je vois tout ce qui pousse ailleurs, tout ce qui me semble si précoce, alors que je crains chaque jour qu'une chute de neige esquinte les quelques fleurs qui se hasardent chez moi. Il y a eu une alerte ce matin, mais rien de grave : juste un petit voile blanc qui n'a rien cassé.
Mais maintenant, en approchant de la fin avril, on commence à voir, voir de ses yeux sans prendre une loupe, quelques taches de couleur. Taches bleues essentiellement , car je suis "tombée en amour"pour tout ce qui est bleu (au jardin).
Il y en a de toutes sortes :
Ces primevères sont tout à fait au goût des gastéropodes
Les muscaris se multiplient d'année en année et commencent à faire de jolis tapis
Le brunnera, acheté en Bretagne, semble bien se plaire ici
Les pervenches sont en train de coloniser une jardinière en face de l'appartement. Il va falloir en éliminer pour faire de la place aux floraisons d'été.
Mes petites anémones achetées l'an dernier ont bien résisté à leur premier hiver.
Une petite jacinthe, plus ou moins sauvage, est venue s'installer contre les iris.
À gauche des chionodoxas qui grainent à travers tout le jardin, cœur blanc, toujours tournés vers le haut,
et dessous, des sortes de scilles toujours tournées vers le bas.
Il y a aussi beaucoup de corydales, mais ils sont plutôt violets.
Il manque encore les puschkinias et les myosotis qui se montreront un peu plus tard.
Et, progressivement, je verrai enfin moi aussi des floraisons de plus en plus hautes.
6 commentaires -
Il y a fort longtemps que je viens en montagne, équipée de livres sur les plantes.
Depuis que j'y habite, je me suis aperçue que je ne connaissais que les fleurs d'été.
Je vous ai déjà parlé des hépatiques (je viens de m'apercevoir que mon clavier avait fourché, et que j'avais écrit une bêtise que je viens de réparer) , pulmonaires et tussilages.
Il y a aussi les corydales qui fleurissent mon herbe ou mes massifs :
Je les laisse vivre. Ils se ressèment partout, mais comme ils disparaissent en été, ils ne me gênent pas du tout.
La nature fait très bien les choses : elle a créé tout ce qu'il faut pour égayer le début de l'année. Ces plantes sont extraordinaires : dès que la neige fond, les voilà, de préférence dans des endroits dégagés et plutôt ensoleillés.
Je n'ai pas eu le temps de faire le nettoyage du jardin, mais c'est tout fleuri quand même.
Je vous présente, ci-dessus, la plante entière. La racine est un petit bulbe, et, quand la fleur fane, il se forme une petite gousse que je soupçonne d'exploser pour se multiplier allègrement le plus loin possible.
Je n'avais jamais remarqué ces plantes dans le passé, pourtant certains producteurs en vendent des bleus (qui me font bien envie), des jaunes et des blancs.
Je trouve que cela ressemble plus à un haricot ou à un petit pois qu'à un pavot, et pourtant, le plus fort, c'est que ce corydale fait partie des papaveraceae : j'ai des difficultés à comprendre la classification en botanique. Quelle ressemblance y a-t-il entre cette petite plante et le coquelicot ?
3 commentaires -
L'autre jour, je vous disais que j'avais un dossier à étudier, et une réponse à rédiger.
Au lieu de travailler, j'ai photographié la lune. J'ai le sentiment que cela vous a plu. Mon paysage est superbe, mais moi .... malgré l'altitude, je ne suis pas à la hauteur.
Aujourd'hui, encore le dossier qui me prend la tête, et le paysage qui me distrait.
Je voulais seulement vous faire profiter de ma montagne et de mon jardin. Sauf que :
- le soleil se lève à ma gauche
- la maison me fait de l'ombre une grande partie de la journée, donc trop de contraste
- puis le soleil m'éblouit
- puis les nuages arrivent
Et, au bout d'une journée, je n'ai pas réussi LA photo que je voulais. Il n'y a que quelques années que j'ai compris qu'un appareil photo, ce n'est pas un œil. Il faut dire que j'ai l’œil sélectif, et que je ne vois qu'une partie des choses. Du temps des photos papier, c'était désespérant. Maintenant, je peux jeter autant que je veux.
Voilà -presque- ce que je voyais ce matin. Sauf que mon cerveau n'arrive pas à comprendre que mon appareil photo ne PEUT PAS restituer ce que mes yeux voient !
Montagne enneigée trop lumineuse, montants de la véranda trop visibles, fleurs dans le noir total. Oui, mais je voulais montrer exactement ce que je voyais de ma chaise.
Accroupie près de la vitre, bof !
Début d'après-midi, on dirait que je suis dans une grotte.
On ne voit toujours pas mes fleurs
Surexposé
Encore pire
C'est nettement mieux
L'Ours s'en mêle : trop sombre
L'Ours a éclairci, ça me plaît enfin, mais il y a plein de nuages
Et la der des der, j'ai persisté quand le soleil disparaissait à ma droite. Si vous ne me croyiez pas quand je vous disais que j'étais nulle en photo, vous avez la preuve que je ne mens pas. Je ne comprends pas le fonctionnement d'un appareil photo, alors il me faut le bon sujet et le bon éclairage, et la possibilité de recommencer.
La prochaine fois, je vous parlerai de fleurs : si elles ne sont pas trop au soleil, si le vent ne les agite pas trop, j'arrive parfois au résultat que j'espère.
8 commentaires -
Bonsoir,
le 21 juillet j'ai lancé la graine de mon bébé blog.
Neuf mois après, je suis plutôt fière de moi, car cela ressemble à ce que je voulais. Que du bonheur chaque fois que quelqu'un me laisse un commentaire, que de la joie (ou presque) quand je fais un article.
Pendant plusieurs semaines, j'écrivais en cachette de l'Ours, car je croyais qu'il serait mécontent, et aussi pour me prouver que je pouvais y arriver seule.
Je n'ai eu que 2 coups de pouce :
- le mari d'une amie m'a montré comment trafiquer dans l'ordi pour alléger une photo trop lourde pour la mettre en page de fond (ma montagne vue de chez moi)
- une administratrice d'Eklablog m'a tout expliqué et presque tenu la main pour le curseur-fourmi (je signale au passage que je suis très contente d'Eklablog, car j'ai toujours trouvé dans le "mode d'emploi" les réponses à mes questions).
Tout le reste, c'est moi toute seule : je suis fière comme un enfant qui progresse.
J'ai fini par tout avouer à l'Ours et maintenant il me propose parfois son aide.
Cette semaine, nous avions deux de nos petites-filles. Un jour, nous les avons emmenées faire de la luge, à quelques minutes de route de la maison :
J'en ai profité pour admirer le paysage :
C'est la fin de la saison, il n'y a pas grand monde, et nous étions à deux pas de la voiture : aucun effort à faire pour les grands. Mais les petites ont remonté leurs luges sans rechigner, un grand nombre de fois.
Pour finir, j'ai ramené la voiture et les luges, et l'Ours est redescendu par le sentier dans la forêt avec nos championnes : 45 minutes jusqu'à la maison, et elles étaient encore en forme pour courir au jardin.
7 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires